A close up of a scrabble type word on a table

Credits image : Markus Winkler / Unsplash

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Scaringe, il est où mon bonus ?

« Il y a deux façons d’être payé : avec du cash, ou avec beaucoup d’espoir. » – Un salarié de la tech, probablement…

Chez Rivian, la nouveauté est électrique, et pas seulement dans leurs voitures. La dernière innovation ? Un “bonus” de performance maison pour RJ Scaringe, fondateur et big boss qui, s’il tient le cap, pourrait ramener jusqu’à 5 milliards de dollars dans ses valises. Pas mal pour un type qui, a priori, n’a pas besoin de vérifier le prix de l’essence…

Mais attendez, ce n’est pas tout : il prend aussi une rallonge de salaire (double ration, s’il vous plaît, il passe à 2 millions de dollars par an !) et rafle 10% de Mind Robotics, la nouvelle start-up hype du groupe. Si vous vous dites “Tiens, ça tombe bien, c’est pile après l’approbation des actionnaires de Tesla pour le package mythique d’Elon Musk à 1 trillion de dollars”, vous ne rêvez pas. Chez les constructeurs auto-électriques, on aime bien booster les moteurs… et les rémunérations.

Quand la course à l’innovation croise celle du jackpot, il vaut mieux garder les pieds sur les pédales.

Seulement voilà : contrairement à Elon Musk, Scaringe n’a pas eu besoin d’un vote des actionnaires pour valider ce joli petit paquet cadeau. C’est le comité de rémunération du conseil d’administration de Rivian qui a tiré les ficelles en douce, annulant un ancien plan de stock-options de 2021 devenu aussi pertinent qu’un GPS sans batterie : les objectifs, jugés inatteignables vue la chute libre de l’action Rivian depuis son IPO, sentaient un peu trop le sapin. On remplace donc, ni vu ni connu, les anciens espoirs envolés par de nouvelles parts de rêve.

Le pitch officiel ? “On veut retenir et motiver RJ pour l’étape cruciale et la prochaine gamme R2.” Traduction en langage startup : “Il ne faut jamais sous-estimer la force d’une carotte géante.” Et comme chez Tesla, la carotte ne pousse que si la boîte explose tous les compteurs : RJ ne touchera pas un seul dollar avant d’avoir ajouté 32 milliards de dollars de valeur à Rivian. Plus motivant que du café light !

S’il coche toutes les cases, Scaringe rafle 36,5 millions d’actions en 10 ans, soit 3% du gâteau – et un peu de quoi consoler son portefeuille, dégonflé par son récent divorce. Mais pas question de tout avoir d’un seul coup : 22 millions d’actions n’arriveront que si chaque palier de cours de bourse est franchi, à raison de 2 millions d’actions pour chaque hausse de 10 dollars jusqu’à 140. Les 14,5 millions d’autres parts ? Elles resteront dans le congélo jusqu’à ce que Rivian atteigne des objectifs de performance financière et de cashflow bien précis (avec, au passage, un joli ticket d’entrée de 15,22 $ par action, soit potentiellement 555 millions de dollars à sortir de sa poche).

Alors, est-ce une stratégie inspirée ou un simple « jackpot de papier » pour motiver les troupes ? Difficile à dire, surtout quand les actions font le yo-yo plus vite que le moral d’un employé en open space le lundi matin. Mais une chose est sûre : chez Rivian, la performance, c’est tout un art… ou tout un pari sur l’avenir.

En somme, RJ marche sur les traces d’Elon, mais avec son propre style : tant que la route est semée de stock-options, le chemin restera… électrisant !

Source : Techcrunch

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