« L’intelligence artificielle ne remplacera jamais une discussion autour d’un bon café… mais maintenant elle pourra peut-être débattre du meilleur arôme ! » Voilà, c’est dans cette ambiance entre espresso et innovation que s’est déroulé le Dev Day d’OpenAI, qui a transformé une conférence destinée aux développeurs en une véritable fête pour les fans de technologies émergentes. L’entreprise a montré qu’elle ne dort jamais (sauf peut-être quand ChatGPT a besoin d’une petite sieste serveur) en dévoilant toute une panoplie de nouveautés, flairant bon la disruption et la surenchère d’API !
Dans la hotte du Père Altman (aka Sam Altman, PDG et roi de la démo), on trouvait évidemment GPT-5 Pro, présenté comme le nouvel outil indispensable pour ceux qui veulent briller dans la finance, le droit ou la santé — bref, partout où l’erreur n’est vraiment pas permise. Si vos contrats de prêt, diagnostics médicaux, ou litiges sur la propriété du chat du voisin manquaient d’un soupçon d’intelligence, GPT-5 Pro promet « précision » et « profondeur de raisonnement ». De quoi rendre jaloux même votre conseiller bancaire préféré.
Mais la vraie star du show, c’est peut-être la voix ! Vous pensiez que parler à un assistant IA coûtait plus cher qu’un appel à l’étranger ? Oubliez ça : OpenAI lance « gpt-realtime mini », un modèle vocal riquiqui mais efficace, capable de discuter en temps réel et d’imiter la voix humaine à 70% du prix d’avant. De quoi donner des sueurs froides à Siri, Alexa et consorts ! La guerre des voix se joue désormais au centime près, dans une ambiance tourbillonnante de progrès low-cost.
Développeurs, sortez vos prompts : l’IA n’attend plus que vous pour inonder applis, vidéos et conversations de votre génie… ou de vos expériences ratées !
Autre pépite du jour : Sora 2. Ce générateur audio/vidéo, qui tape dans l’œil avec ses vidéos aussi inventives qu’incroyablement réalistes, fait son apparition dans l’API, mais aussi dans une app façon TikTok, histoire de montrer que même les IA veulent devenir influenceuses. Sora 2, c’est le Spielberg numérique de l’animation, capable de passer d’un plan iPhone tout bête à une vue panoramique de blockbuster, le tout orchestré avec des sons synchronisés qui donneraient le tournis à un chef op’ hollywoodien.
La cerise sur le cupcake, c’est la dimension créative : Sora 2 n’est pas qu’un gadget pour faire des likes, mais un outil de prototypage visuel pour agences pub, designers et barbiers (oui, même Barbie y passe, Mattel ayant déjà sauté dans le train OpenAI – on attend Ken en avatar génératif à la prochaine version). Imaginez transformer une simple esquisse en vidéo digne d’une pub du Super Bowl, avec bruitages riches, ambiance immersive et options de caméra façon Spielberg sous stéroïdes.
Bien sûr, tout ça vise surtout à cajoler les développeurs, persuadés qu’OpenAI est leur nouveau meilleur ami (ou leur nouvelle dépendance). À la clé, la promesse d’ouvrir un chantier infini d’applis, agents intelligents et autres assistants qui n’attendent que vos idées – ou votre génie… ou, au pire, vos essais de code foireux. Ne reste plus qu’à voir si tout le monde va transformer l’essai, ou si ces innovations vont veiller tard avant de s’imposer dans nos usages quotidiens.
Reste à savoir si, avec autant de voix et d’images générées par l’IA, nos conversations à la machine à café ne vont pas devenir… complètement cappuccinées !
Source : Techcrunch
