« Shopping en ligne : là où votre panier déborde… mais pas votre compte en banque. » Ah, le e-commerce ! Un univers où l’on cherche un canapé et on ressort trois heures plus tard avec une table basse, un miroir et une profonde remise en question déco. Mais grâce à l’IA, il se pourrait bien que vos déambulations virtuelles deviennent (un peu) plus efficaces… et beaucoup plus intelligentes.
Les géants comme OpenAI, Google et Amazon ne se contentent plus de résumer vos mails ou d’écrire vos poèmes d’anniversaire : ils vous veulent aussi comme complice dans la chasse au shopping parfait. Leur nouveau dada ? Des assistants boostés à l’IA qui scannent l’internet pour trouver LE produit qui va changer votre vie – ou du moins votre salon (aucune garantie sur le karma amoureux, désolé).
Mais les Goliath de la tech ne sont pas seuls à la fête. Une ribambelle de jeunes pousses – de Perplexity à Daydream, en passant par Cherry et Onton (ex-Deft, et oui, il leur fallait un nom moins confus et un domaine web digne de ce nom) – secouent déjà le cocotier du shopping digital. Et c’est Onton qui fait le buzz du moment, avec une croissance ahurissante : de 50 000 à plus de 2 millions d’utilisateurs mensuels, rien que ça. Pas mal pour une boîte qui cherche des meubles pour les autres… et qui a visiblement trouvé la clé du succès.
L’IA transforme votre quête du canapé idéal en promenade (presque) de santé, même si votre chat, lui, préfère toujours le carton.
Poussée par cette avalanche de clics et de coussins, Onton vient de lever 7,5 millions de dollars pour s’attaquer à de nouveaux terrains de jeu : d’abord le prêt-à-porter, ensuite l’électronique, et peut-être un jour les licornes (elles aussi ont besoin de poufs confortables, paraît-il). Leur secret technique ? Une architecture neuro-symbolique (vous aussi, ça vous fait penser à un épisode de Black Mirror ?) qui allie logique et apprentissage, histoire d’épargner à l’utilisateur les hallucinations saugrenues des IA classiques : ici, pas question de confondre une table basse et un bouledogue français.
Là où la plupart des IA galèrent à comprendre que « canapé pet-friendly » n’est pas une invitation à dormir dans le panier du chien, Onton s’en sort haut la main. Leur modèle sait que le polyester, par exemple, résiste mieux aux griffes et aux taches – vos animaux de compagnie n’ont qu’à bien se tenir (ou baver ailleurs). Mieux encore, l’outil apprend vite, corrige ses erreurs en quasi-temps réel, et devine ce que vous n’arrivez même pas à décrire – la magie (ou la sorcellerie ?) de l’IA moderne.
Mais là où Onton frappe fort, c’est sur les interfaces. Fini la case « mot-clé » génération 2002 : vous pouvez désormais uploader une image, balancer une idée, ou demander à l’outil de meubler virtuellement toute votre pièce grâce à une « toile infinie ». De quoi transformer même les plus indécis en Picasso du shopping.
Le pari paie, avec un taux de conversion 3 à 5 fois supérieur à celui des sites traditionnels – preuve que quand la recherche est intelligente, les paniers se remplissent plus vite que la batterie de votre téléphone ne se vide. Prochain stop : les fringues, où la concurrence (Daydream, Aesthetic, Style.ai…) s’annonce coriace. Mais pour Onton, l’équipe s’agrandit et l’avenir s’annonce plein de clics et de chiffons.
Alors, si l’intelligence artificielle vient à bout du casse-tête du shopping en ligne, la seule question qui subsiste reste : « À quand l’IA qui pliera enfin votre linge ? » En attendant, les affaires marchent, et la déco aussi !
Source : Techcrunch




