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Credits image : Tom Wheatley / Unsplash

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L’Odysée de Terran Orbital : entre étoiles filantes et trous noirs boursiers

« Dans l’espace, personne ne peut vous entendre spéculer. » Voilà qui pourraient être les premiers mots de Marc Bell, P.-D.G. de Terran Orbital, s’il participait à un remake cosmique d’Alien, le cultissime thriller spatial. Bell a récemment pris les ondes – pas interstellaires, mais celles d’une réunion d’entreprise – pour réfuter les rumeurs cosmopolitiques d’une vente prochaine de son entreprise, tel que proclamé par un article du Wall Street Journal. Frôlant l’indignation, il a donc déclaré, avec toute l’éloquence d’un capitaine défendant son vaisseau, que la quête d’un acheteur était aussi réelle que la chevelure de Donald Trump sous une bourrasque.

Les rumeurs, c’est comme les trous noirs, c’est parfois difficile de distinguer la réalité de la fiction, surtout dans l’email de « dé-WSJ-ification » que Bell a envoyé à son équipage, sonnant plus comme une lettre de motivation que comme un communiqué officiel. Il n’a pas mâché ses mots en parlant des investisseurs rebelles qui voudraient le voir exilé sur une lointaine planète déserte. « Une blague », voilà ce qu’il pense de leur critique et il mise sur une stratégie de « on attaque avant d’être attaqué », laissant entendre que les actions de ces humoristes de l’espace ne pèsent pas lourd face à la confiance galactique dont jouit l’actuel conseil d’administration.

Cependant, dans un curieux retournement de scénario, une déclaration réglementaire de Terran Orbital jette le doute stellaire sur les affirmations de Bell, mentionnant une « revue formelle d’alternatives stratégiques » pour valoriser au mieux les parts des actionnaires, y compris, et c’est là que ça devient croustillant, la possibilité de vendre la firme. Alors, communication brouillée ou stratégie de diversion astucieuse? Le mystère reste aussi opaque que le côté obscur de la lune.

« Dans l’espace médiatique, l’orbite des communications peut parfois être imprévisible. »

Détails savoureux, l’action de Terran Orbital a fait une chute libre digne d’un scénario de film catastrophe, passant de 1,03 $ à près de 0,77 $ par action. C’est une dégringolade qui donnerait le vertige même à un astronaute aguerri. On n’est pas loin de se dire que leur action est devenue aussi volatile que le méthane sur Titan.

En somme, l’odyssée de Terran Orbital tient plus de la saga épique que du tranquille voyage interstellaire. Si l’on prend la peine de déchiffrer les signaux, on pourrait se demander si Bell n’est pas en train de jouer à « puis-je vous mentir? » avec ses actionnaires et le reste de la nébuleuse technologique. Peut-être que dans sa manche, il cache une stratégie d’investissement qui ferait pâlir Elon Musk. Quoiqu’il en soit, il affirme n’être en quête que d’investisseurs stratégiques, à l’instar de Lockheed Martin – un investisseur de taille et client majeur.

TechCrunch, tel un chien de chasse poursuivant une comète fugitive, attend une réaction de Terran Orbital pour étoffer son article de nouvelles constellations de détails. Alors avant de savoir si le vaisseau de Bell fera un atterrissage en douceur ou s’il se désintégrera dans l’atmosphère tumultueuse du marché, gardons en tête que dans le cosmos de la finance, les étoiles ne sont pas les seules à s’effondrer ; les cours de bourse aussi, et parfois, ça fait boom.

Source : Techcrunch

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