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Credits image : Austin Distel / Unsplash

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Payer pour dépenser : le luxe ultime ou une extravagance éphémère?

Connaissez-vous le dernier cri en matière de e-commerce de luxe? C’est un concept qui ne cesse de susciter la curiosité : Long Story Short, une startup de commerce électronique où l’entrée est conditionnée par un abonnement mensuel s’élevant à la modique somme de 1000 dollars. Mais qui est donc prêt à payer une telle somme pour l’honneur de faire ses achats en ligne? Joseph Einhorn, le fondateur connu pour son site e-commerce des années 2010, The Fancy, nous amène à nous interroger : comprend-on vraiment les exigences du marché du luxe en ligne, essentiellement celles liées à la confidentialité et à la sécurité?

Long Story Short se démarque des autres plateformes par une stratégie distincte : est-il raisonnable de devoir postuler avant de pouvoir dépenser ? Le site propose à ses membres une collection triée sur le volet de 50 000 articles de luxe allant de la décoration d’intérieur aux gadgets, en passant par les bijoux et l’art. Toutefois, les membres du club privé peuvent aussi demander à l’équipe de Long Story Short de trouver des articles rares pour eux. N’est-ce pas là le summum du service personnalisé?

Mais que propose réellement Long Story Short pour ce tarif exorbitant? La valeur ajoutée, si tant est que ce choix de terme soit approprié pour un service aussi dispendieux, réside dans le fait que LSS gère toutes les transactions pour le client. Cela inclut la négociation avec les vendeurs, l’acquisition, l’inspection pour authentification et la livraison. Comprend-on dès lors l’attrait de l’anonymat, particulièrement valorisé par les individus fortunés?

La confidentialité et la sécurisation des transactions, et si c’était le véritable luxe offert par Long Story Short?

Quelle est l’efficacité réelle des mesures de sécurité prises par Long Story Short et dans quelle mesure celles-ci impactent-elles l’expérience utilisateur? Einhorn souligne une priorité absolue à la confidentialité. Les pratiques de sécurité ne sont pas détaillées pour ne pas donner de prise aux pirates, mais il est clair que la commodité cède parfois le pas à la sécurité. Certains systèmes de l’entreprise ne sont même pas connectés à Internet. Comment l’expérience accumulée par Einhorn dans la lutte contre la fraude en ligne influence-t-elle la vision et la stratégie de son entreprise?

Le concept d’un club privé n’est cependant pas une nouveauté exclusive à Long Story Short, mais comment se compare-t-il aux autres initiatives visant à séduire les individus hyper-riches? Les utilisateurs potentiels pourraient-ils être séduits par la promesse de faire des économies sur leurs achats de luxe mensuels grâce à un service qui argue que les marketplaces marquent de façon excessive leurs produits? Peut-on réellement parler d’économies lorsque l’abonnement mensuel coûte déjà mille dollars?

Mais comment s’assurer de l’efficacité de ces prétendues économies lorsque l’entreprise vient tout juste de se lancer? Einhorn reste optimiste et mise sur le fait qu’une puissance collective d’acheteurs sérieux débloquera des conditions plus avantageuses pour tous. Est-ce un pari réaliste ou un rêve entrepreneurial?

Alors que la structure économique actuelle est instable, avec une crise du logement qui empêche les jeunes d’accéder à la propriété, des licenciements à répétition, et des rêves américains ajournés, Einhorn affirme avoir conscience du caractère provocant de son modèle d’affaire. Néanmoins, les riches restent riches. Pourra-t-il attirer les centaines de milliers de membres potentiels dont il rêve aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Chine?

Le passé entrepreneurial d’Einhorn et sa nouvelle aventure chez Long Story Short lui permettront-ils de capter les aspirations d’une clientèle soucieuse de son intimité et avide de bonnes affaires? Le modèle d’affaires de LSS réussira-t-il à perdurer, ou la bulle éclatera-t-elle sous le poids de ses propres ambitions ?

Source : Techcrunch

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