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La régulation incertaine des cryptomonnaies, frein à l’innovation aux États-Unis ?

Les États-Unis peuvent-ils vraiment conserver leur statut de terre d’accueil pour les innovations en matière de cryptomonnaies et de blockchain ? Si l’on en croit les initiatives menées par Hester Peirce, commissaire de la Securities and Exchange Commission (SEC), tout espoir n’est pas perdu. Mais quel est donc ce projet de « Safe Harbor » qu’elle porte depuis presque trois ans, et pourquoi semble-t-il si important pour l’avenir de la crypto aux États-Unis ?

Malgré l’absence de progrès concrets dans les formes précédentes du projet de Safe Harbor, Peirce ne baisse pas les bras. La commissaire envisage-t-elle sérieusement l’élaboration d’une version 3.0 pour préserver la vitalité de l’innovation cryptographique aux États-Unis ? Dans une discussion informelle avec TechCrunch, elle souligne la nécessité de concilier les inquiétudes légitimes des sceptiques de la crypto avec les préoccupations des innovateurs. Est-ce la preuve d’une volonté de rapprochement et de meilleure compréhension entre régulateurs et acteurs du secteur ?

Les propositions précédentes cherchaient à éclaircir la confusion autour de l’émission de jetons, surtout après l’effervescence des offres initiales de pièces (ICO) en 2017, souvent entourées de peu de divulgations. Mais alors, comment le plan de Safe Harbor pourrait-il favoriser les équipes de développement initial sans entraver la réglementation existante des valeurs mobilières ?

« Une tentative de conciliation délicate entre régulation et liberté d’innovation. »

Le principe de Safe Harbor propose une période de grâce de trois ans aux équipes, leur permettant de participer à la création d’un réseau décentralisé et de bénéficier d’une exemption vis-à-vis des lois sur l’enregistrement des valeurs mobilières, selon certaines conditions. Mais avec les contraintes actuelles, est-il réaliste de croire que cette flexibilité réglementaire est suffisante pour maintenir le développement des projets de cryptomonnaies au sein du territoire américain ?

Peirce admet ne pas avoir détaillé la version 3.0, mais se montre ouverte aux suggestions. La SEC considérera-t-elle ces propositions pour adopter une approche plus constructive vis-à-vis des acteurs de la blockchain ? Ou bien le marché américain continuera-t-il à perdre en attractivité, comme le montrent les chiffres qui indiquent une baisse de la part des développeurs blockchain actifs aux États-Unis ?

Le message actuel, selon Peirce, semble dissuader les affaires dans le pays. Ces difficultés réglementaires poussent-elles réellement les talents à chercher refuge ailleurs ? Les normes floues servent-elles les intérêts des startups et régulateurs, ou entraînent-elles plutôt un gaspillage de temps et de ressources précieuses qui pourraient être investies dans l’exploration des possibilités réelles offertes par la technologie ?

Avec une pointe d’ironie, la commissaire évoque la récente approbation de 11 émetteurs d’ETF bitcoin spot par la SEC comme un signe potentiel d’évolution, tout en suggérant la nécessité d’être prêt pour un changement de cap potentiel de l’agence. Cette ouverture apparente marquera-t-elle une nouvelle ère pour la régulation des cryptos aux États-Unis ou n’est-ce qu’un espoir utopique ? Cette histoire s’inspire d’un épisode du podcast Chain Reaction de TechCrunch – pour plus d’histoires et de conseils, abonnez-vous sur les plateformes de podcasts.

Face à l’avenir incertain de la régulation des cryptomonnaies aux États-Unis, les efforts de Peirce pourront-ils inverser la tendance et permettre aux États-Unis de garder leur position de leader dans l’innovation blockchain ?

Source : Techcrunch

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