Quelle est la véritable histoire derrière les récents titres concernant la société de technologie éducative Byju’s et la gestion de fonds sous surveillance ?
Récemment, des documents judiciaires ont révélé que Camshaft, chargé de la gestion de 533 millions de dollars pour le compte de Byju’s Alpha, une branche américaine du géant indien de l’éducation en ligne Byju’s, avait transféré cette somme à une autre filiale entièrement basée aux États-Unis, Inspilearn LLC. Ce mouvement financier vient contrer les allégations selon lesquelles Byju’s aurait utilisé les services de Camshaft pour détourner des fonds. Mais de quoi s’agit-il réellement ?
Camshaft a tenu à préciser que ni Byju’s ni aucune de ses filiales ne joue le rôle de partenaire limité dans le fonds spéculatif. D’ailleurs, Byju’s maintient sa position, affirmant être le détenteur bénéficiaire du capital. La firme ajoute que l’accord de crédit signé avec les prêteurs ne stipulait pas l’utilisation spécifique des fonds, ni la nécessité de maintenir une quantité déterminée comme garantie. Quels sont les enjeux de ces précisions ?
« Cette révélation dissipe les narrations fallacieuses sur le détournement de 533 millions de dollars. »
La controverse autour de Camshaft Capital et de Byju’s a capté l’attention des médias l’année dernière suite aux interrogations des prêteurs sur la légitimité du conseiller financier, certains investisseurs mécontents ayant remis en cause la crédibilité du fondateur de Byju’s, Byju Raveendran. Ces révélations ont-elles eu un impact sur la valeur estimée de Byju’s à 22 milliards de dollars début 2022 ?
Par ailleurs, Byju’s est également empêtré dans un conflit juridique avec certains de ses actionnaires à Bengaluru, qui cherchent à annuler une émission de droits au sein du groupe éducatif. Quels sont les véritables motifs de ces litiges ?
Une annonce faite le samedi par Byju’s mentionne que l’entreprise a réussi à lever de nouveaux fonds grâce à l’émission de droits, mais certains investisseurs (« 4 sur les plus de 150 investisseurs ») ont adopté une attitude déplorable, empêchant l’utilisation des fonds levés pour le paiement des salaires. Cette manœuvre a-t-elle réellement retardé les salaires de plus de 20,000 employés de Byju’s ?
Le mois dernier, une décision de certains actionnaires visant à retirer Raveendran de la direction du groupe éducatif a été rapportée. Raveendran, toutefois, a rassuré ses employés en affirmant rester leur PDG et a mis en doute la légitimité des actions de ce groupe spécifique d’investisseurs. Ces conflits internes révèlent-ils des problèmes plus profonds au sein de Byju’s ?
Source : Techcrunch
