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Credits image : Bernd 📷 Dittrich / Unsplash

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Jamba, l’IA qui joue gros mais n’a pas peur des tokens

« L’intelligence artificielle, c’est comme les lasagnes : plusieurs couches et toujours surprenante à la dernière bouchée. » Bienvenue dans l’univers de Jamba, la nouvelle IA qui prétend réinventer les règles du jeu, avec une approche tellement innovante qu’elle pourrait bien faire de l’ombre à ChatGPT et Gemini. Mais qu’a-t-elle de si spécial ? Suivez le guide pour un voyage au cœur de l’IA, avec quelques grains de sel, bien sûr !

Imaginez un monde où les fenêtres de contexte ne seraient plus un casse-tête pour les modèles d’intelligence artificielle. Pour ceux d’entre vous qui n’auraient pas leur dictionnaire de geek à portée de main, une fenêtre de contexte, ça sert à l’IA pour se rappeler de ce dont on parle, un peu comme quand vous essayez de vous rappeler du prénom de quelqu’un lors d’une soirée. Plus elle est grande, mieux c’est, mais gare au mal de tête informatique !

Voilà donc que débarque Jamba, la star montante de chez AI21 Labs, armée jusqu’aux dents avec ses capacités polyglottes en anglais, français, espagnol, et portugais. Une vraie tour de Babel numérique ! Avec elle, préparez-vous à écrire des romans, ou du moins, à la laisser écrire pour vous, avec une aisance de 105 000 mots. Elle pourrait presque participer au NaNoWriMo sans transpirer.

« La particularité de Jamba, c’est son moteur : un alliage raffiné de transformateurs et de modèles d’espace d’états (SSMs), promettant une efficacité à couper le souffle. »

Mais attendez, avant de vous précipiter pour la télécharger, sachez que malgré son intelligence clinquante, Jamba a un petit secret : elle n’aime pas trop travailler en solo. Dotée d’un besoin gargantuesque de 80GB de mémoire sur une machine, elle est un peu comme un super-héros qui aurait besoin de son battement de capes pour voler. Comparée à Llama 2 de Meta, qui se contente humblement d’un garde-manger de 12GB, Jamba fait figure d’ogresse.

Et alors, quoi de neuf sous le soleil des IA générales ? C’est dans ses entrailles que Jamba cache son jeu. En combinant les transformateurs, ces savants fous de la logique complexe, avec les SSMs, véritables ninjas de l’efficacité computationnelle, elle promet de révolutionner notre manière de concevoir l’intelligence artificielle. Imaginez un peu : trois fois plus de rendement sur les longs contextes que ses camarades transformateurs, de quoi en faire pâlir plus d’un.

Alors certes, Jamba se la joue un peu diva avec ses exigences en matière de matériel informatique et ses petits caprices de starlet (notamment, son interdiction de commercialisation à cause de quelques soucis de génération de texte non désirable et de biais potentiel). Mais elle se veut aussi muse pour les chercheurs et développeurs, leur offrant un nouvel horizon d’exploration.

Au final, Dagan et son équipe chez AI21 Labs semblent avoir concocté une recette qui pourrait bien ajouter un peu de piquant dans le monde parfois un peu trop sérieux de l’intelligence artificielle. Avec ses promesses d’efficacité et son caractère international, Jamba a tout pour devenir la coqueluche des amateurs d’IA. Mais attention, ne vous jetez pas dessus comme sur le dernier gadget à la mode sans réfléchir à la taille de votre équipement informatique, sous peine de voir vos rêves d’efficacité se transformer en cauchemar de surcharge.

Source : Techcrunch

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