person holding pencil near laptop computer

Credits image : Scott Graham / Unsplash

AstronomieMetaverseSociété
0

Le grand frisson du capital-risque : entre sécheresse et espoir de floraison

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il fait rouler les startups jusqu’à l’IPO, » dit-on dans les cercles de capital-risque. Pourtant, la pluie d’or espérée reste une douce illusion pour de nombreuses startups en quête de financement.

Les fonds de capital-risque américains, aussi connus sous le doux nom de VCs, ont levé seulement 9,3 milliards de dollars au premier trimestre, révèle PitchBook. Si on continue sur cette lancée, on pourrait presque croire que la générosité des investisseurs n’est plus qu’un lointain souvenir de 2013.

Comme les startups, les VCs rament pour attirer les capitaux. La danse de séduction avec les partenaires limités tourne court, surtout après deux années de marasme dans les introductions en bourse et les activités de fusion-acquisition.

« Les temps sont durs pour les VCs, mais il y a encore de l’espoir. »

« On sort d’une période 2020-2021 où l’on courait après les opportunités par peur de manquer le coche, » raconte Kirsten Morin de HighVista Strategies. Maintenant, certains investisseurs regrettent amèrement leurs décisions prises au sommet de la vague.

Même les IPOs récentes de Reddit et Astera Labs, pourtant couronnées de succès, ne suffisent pas à rallumer la flamme des partenaires limités. Les grands noms continuent de lever des fonds, mais les plus petits vont devoir user de créativité pour séduire à nouveau.

Par exemple, IVP, un vieux de la vieille dans le VC, a clôturé un fond de 1,6 milliard le mois dernier, en baisse par rapport à son dernier tour de table. Et pour les petits nouveaux sur le marché, Chris Douvos d’Ahoy Capital prévoit même un nettoyage par le vide.

Néanmoins, tout n’est pas perdu, le « dry powder » – l’argent encore disponible pour l’investissement – reste important. Mais si les partenaires limités ne retrouvent pas vite le chemin des VCs, ce trésor de guerre pourrait fondre comme neige au soleil.

Kyle Stanford de PitchBook reste optimiste : « Un mauvais trimestre ne signe pas l’arrêt de mort du VC, mais attention si la tendance perdure… » La roue tourne, et peut-être que demain, les VCs retrouveront leur super pouvoir d’attraction.

En somme, dans le monde tourmenté du capital-risque, les dollars sont peut-être plus timides que d’habitude, mais l’espoir reste un plat qui se déguste avec patience. Après tout, même en période de vaches maigres, l’appétit vient en investissant. Et qui sait, peut-être que les VCs et les startups, actuellement en mode survie, pourront bientôt redire avec fierté : « Show me the money! » Mais pour l’instant, il semblerait que le seul « cash flow » régulier soit celui de leurs larmes.

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.