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Credits image : Elena Mozhvilo / Unsplash

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Protection des œuvres artistiques : Quelle est la meilleure voie à suivre?

Comment protéger au mieux les œuvres des artistes à l’ère de l’intelligence artificielle ? Face à l’utilisation non consentie de contenus artistiques pour entraîner des IA, certains acteurs du numérique ne restent pas les bras croisés. C’est le cas d’IbisPaint, qui a récemment dévoilé un outil de perturbation AI. Cet outil applique un bruit à des illustrations, empêchant ainsi les IA de les interpréter ou les reproduire correctement. Mais quelle alternative offre un autre outil populaire nommé Glaze, et en quoi diffère-t-il d’IbisPaint?

IbisPaint, prisé par les utilisateurs de mobiles et de tablettes, fournit plus de 15,000 pinceaux, 21,000 matériaux, et une fonction de stabilisation du trait, parmi d’autres outils. Lorsqu’un utilisateur active la perturbation AI dans IbisPaint, l’image qu’il a créée apparaît presque granuleuse. Mais les artistes peuvent-ils ajuster le niveau de perturbation AI comme ils l’entendent, et cela affecte-t-il significativement leur œuvre ? Dans son annonce, IbisPaint illustre comment l’intensité du bruit augmente, moins les images créées par AI ressemblent à l’original.

L’efficacité de l’outil de perturbation d’IbisPaint dépend de l’IA et des algorithmes de réglage fin utilisés.

L’accès à l’outil de perturbation AI est simplifié: l’utilisateur doit cliquer sur le bouton de retour puis choisir d’enregistrer l’œuvre pour activer la perturbation et ajuster son intensité. Cependant, IbisPaint souligne une limitation importante. Peut-on réellement compter sur l’efficacité de cet effet de perturbation, sachant qu’il dépend fortement de l’IA et des algorithmes de réglage spécifiques utilisés? Cette fonctionnalité, sans garantie de résultat dans chaque situation, est-elle suffisante pour combattre l’usage non autorisé des œuvres artistiques?

En explorant ces mesures protectrices, ne devrait-on pas s’interroger aussi sur la légalité et l’éthique de l’utilisation des œuvres artistiques pour entraîner des IA sans consentement? Cette initiative d’IbisPaint pourrait-elle inciter d’autres plateformes à suivre le mouvement et intégrer des outils similaires au sein de leurs applications? Et quid de Glaze, en tant qu’outil externe, apporte-t-il une réponse complémentaire ou concurrentielle à la protection des droits d’auteur dans ce contexte en évolution?

Finalement, face à ces défis technologiques et éthiques, la communauté artistique et les développeurs d’IA doivent trouver un terrain d’entente. La protection des œuvres contre les reproductions non consenties par IA pose la question fondamentale : jusqu’où peut-on aller pour protéger la créativité à l’ère numérique, sans entraver le progrès technologique ?

Source : Engadget

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