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Technologie
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Uncork Capital : Un vin vieilli en fût… de capital-risque !

« La technologie, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber ! » – Forrest Gump.

Ce mois-ci, Uncork Capital, un incontournable du capital-risque de la Silicon Valley, a célébré ses 20 ans. Une fête dans une église rénovée à San Francisco avec 420 invités venus partager anecdotes de guerre et conseils avisés. Une chose est sûre : le paysage du VC a bien changé depuis les débuts d’Uncork. Quand Jeff Clavier a lancé la firme, il déployait principalement ses propres économies pour rédiger des chèques à six chiffres. Aujourd’hui, lui et ses pairs gèrent des milliards de dollars.

Petite rétrospective : en 2004, les VC ont injecté environ 20 milliards de dollars dans les startups. En 2021, ce chiffre s’est élevé à un vertigineux 350 milliards de dollars. Forcément, avec cette croissance, les règles du jeu ont évolué, pour le meilleur, le pire, et parfois pour des raisons purement pratiques. À l’approche de l’anniversaire d’Uncork, Jeff Clavier et Andy McLoughlin ont décortiqué ces évolutions.

Quand vos best practices de 2004 font grise mine face aux réalités de 2021 !

Imaginez : autrefois, les investisseurs en capital-risque ne pouvaient pas investir leur propre argent dans les startups. Aujourd’hui, c’est devenu relativement courant, à condition de dévoiler cet investissement à leurs partenaires pour éviter tout conflit d’intérêts. Par ailleurs, investir dans des entreprises concurrentes est davantage toléré qu’avant, même si c’est parfois comme jouer avec le feu selon Andy : « Ça va bien… jusqu’à ce que ça n’aille plus ! »

Clavier et McLoughlin ont aussi partagé leurs vues sur les sièges au conseil d’administration. Alors que certains investisseurs pensent pouvoir offrir plus de valeur sans en faire partie, Clavier est d’un autre avis. Pour lui, occuper un siège signifie s’impliquer activement pour aider l’entreprise.

Les marchés étant un peu gelés, les investisseurs restent plus longtemps sur les planches de direction. McLoughlin a remarqué que pendant les années de folie, certains fonds ne prenaient pas de sièges, contraignant les investisseurs initiaux à rester plus longtemps. Maintenant que le marché se stabilise, les fonds traditionnels reviennent et prennent ces sièges cruciaux.

Les prévisions de McLoughlin pour 2024 ne sont pas des plus optimistes. Avec de nombreux fonds de capital-seed en fin de cycle, il anticipe une contraction. Les investisseurs privés, qui les ont soutenus abondamment en 2021 et 2022, se font plus rares. Il prévoit que le nombre de fonds actifs passera de 2500 à 1500.

Quant à l’engouement actuel pour l’IA, Clavier et McLoughlin restent prudents. Même si les valorisations montent en flèche, ils insistent sur la nécessité d’investir dans des entreprises solides et rentables à long terme. Après tout, un peu de bon sens dans un monde de données, ça ne fait pas de mal.

Pour conclure, n’oublions pas qu’en capital-risque, comme dans la vie, il faut toujours garder un œil ouvert… et l’autre sur son portefeuille. Trop d’IA, et on risque de devenir artificiellement myope. Hic et nunc, mes amis, hic et nunc !

Source : Techcrunch

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