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Microsoft Copilot Vision: Nouveau paradigme ou gadget de luxe?

Est-ce que l’intelligence artificielle peut vraiment transformer notre expérience en ligne, ou est-ce juste un autre gadget technologique élitiste? Microsoft semble persuadé du contraire en lançant Copilot Vision, une nouvelle fonctionnalité pour révolutionner notre manière d’interagir avec les sites web que nous consultons. Mais que sait exactement faire cette technologie?

Copilot Vision, en phase de prévisualisation restreinte aux États-Unis, permet à l’IA non seulement de lire les sites web pour vous, mais aussi de répondre à vos questions sur ceux-ci. Imaginons que vous soyez passionné de cuisine et atterrissez sur une page au sujet de lasagnes. Un simple clic, et Copilot pourrait automatiquement extraire la recette pour vous faciliter la vie. Mais à quel coût cette magie technologique est-elle accessible pour le grand public?

Il faut souligner que Copilot Vision n’est pas une fonctionnalité gratuite. Il requiert un abonnement au plan Copilot Pro de Microsoft, s’élevant à 20 dollars par mois. Cela laisse planer le doute : est-ce que cette innovation sera réservée à une élite financière, ou Microsoft prévoit-il des options plus inclusives?

La technologie peut-elle redéfinir notre manière de consommer l’information sans compromettre notre vie privée?

Quant à la confidentialité, l’entreprise affirme que les données ne sont pas sauvegardées ni utilisées pour entraîner d’autres modèles d’apprentissage. Mais dans une époque où chaque démarche numérique est scrutée, peut-on vraiment croire que nos interactions restent confidentielles? Microsoft tente d’apaiser ces craintes, mais le scepticisme demeure.

En outre, l’accès de Copilot Vision est actuellement limité par Microsoft lui-même aux sites dits « populaires » afin d’éviter de surmonter des barrières payantes ou d’accéder à du contenu sensible, ce qui pose l’éternelle question : comment définissons-nous ce qui est sensible?

La firme de Redmond adopte une approche prudente, tout du moins en partie à cause de différends juridiques avec des éditeurs de presse. Par exemple, le New York Times a déjà réclamé que Microsoft permette à ses utilisateurs de contourner leur paywall via une utilisation non autorisée des articles à travers Copilot. Dès lors, cette restriction est perçue comme une étape nécessaire contre d’éventuelles actions légales.

Cette méfiance ne se limite pas aux seules entreprises de media. D’importants éditeurs tiennent à bloquer de tels outils d’IA de peur que des audiences cachées n’engendrent des coûts serveur astronomiques. Malgré tout, Microsoft insiste sur le fait d’être à l’écoute des feedbacks pour atténuer ces appréhensions. Mais la grande question demeure : jusqu’où ira cette collaboration?

Source : Techcrunch

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