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Credits image : Seth Doyle / Unsplash

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OpenAI a-t-il franchi la ligne rouge avec Sora ?

Quelles sont les implications légales lorsqu’une intelligence artificielle s’entraîne sur des données qu’elle n’a pas vraiment obtenues de manière légitime ? OpenAI, avec son modèle de génération de vidéos, Sora, semble marcher sur un terrain glissant à ce sujet. La société n’a jamais clairement révélé les sources exactes des données utilisées pour former Sora. Alors, d’où viennent-elles réellement ?

OpenAI a récemment lancé Sora, un outil capable de créer des vidéos jusqu’à 20 secondes à partir d’un simple texte ou d’une image. Mais à quel point cet outil s’inspire-t-il des contenus de jeux vidéo diffusés sur des plateformes comme Twitch ? Déjà en février, lors de l’annonce de Sora, OpenAI a laissé entendre que des vidéos de Minecraft figuraient parmi les données de formation. Mais combien d’autres jeux se cachent dans ce lot de données ?

Quand on teste Sora, on découvre rapidement que cela ne se limite pas à Minecraft. L’outil peut générer des vidéos rappelant des classiques tels que Super Mario Bros., ou encore des scènes de jeux de tir à la première personne similaires à Call of Duty. Avez-vous aussi remarqué les similitudes avec les vidéos de jeux d’arcade des années 90 ?

Peut-on encore ignorer les questions de droits d’auteur à une époque où l’IA régurgite des œuvres protégées ?

L’un des aspects les plus fascinants — et potentiellement inquiétants — de Sora est sa capacité à recréer l’apparence de streams Twitch populaires. Même des streamers célèbres comme Auronplay semblent avoir inspiré certaines créations générées par Sora, jusqu’au tatouage distinctif sur son avant-bras. Mais où OpenAI a-t-il trouvé ces références ?

Les spéculations abondent quant au fait que Sora ait été formé sur des contenus disponibles en ligne, mais OpenAI reste évasif sur le sujet. Dans une interview avec le Wall Street Journal, leur ex-CTO, Mira Murati, n’a pas nié l’utilisation de contenus de plateformes comme YouTube. Alors, pourquoi ces omissions de transparence ?

Les implications légales pourraient bien rattraper OpenAI. Si des vidéos de gameplay protégées par le droit d’auteur étaient effectivement présentes dans les données de formation, cela pose un problème titanesque, surtout si OpenAI prévoit d’approfondir ses expériences interactives avec Sora. Les avocats comme Joshua Weigensberg sonnent déjà l’alarme : n’utiliser que des données licenciées est crucial pour éviter les violations potentielles.

Cependant, face à cette montée d’incertitude, les développeurs de jeux ne se prononcent guère. Peu de studios, dont certains géants comme Epic ou Nintendo, ont choisi de révéler leurs positions. Leur silence suggère-t-il une possible confrontation à venir ou simplement une attente stratégique ?

Alors, jusqu’où les entreprises d’intelligence artificielle peuvent-elles aller en revendiquant des transformations « créatives, » et comment ces enjeux affecteront-ils l’avenir de l’industrie du jeu vidéo ? Est-il temps de redéfinir les limites légales pour ces technologies émergentes ?

Source : Techcrunch

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