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Credits image : Eilis Garvey / Unsplash

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La sécurité routière est-elle réellement assurée par les nouvelles technologies d’assistance à la conduite ?

Que se passe-t-il lorsqu’une technologie de pointe, censée assurer la sécurité sur la route, devient elle-même un sujet de préoccupation ? C’est la question à laquelle la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) des États-Unis tente de répondre avec son enquête approfondie sur le système d’assistance à la conduite mains libres de Ford, connu sous le nom de BlueCruise.

En avril dernier, la NHTSA a lancé une enquête sur BlueCruise après que ce système fut impliqué dans deux accidents mortels, avec des Mustang Mach E percutant des véhicules à l’arrêt. Pourquoi ces voitures, pourtant bardées de technologies, échouent-elles à éviter de tels dangers sur la route ? La question interpelle autant qu’elle inquiète.

Cette semaine, l’enquête a été « upgradée » vers une analyse technique, un pas important avant toute décision de rappel potentiel des véhicules équipés de BlueCruise. Le régulateur estime que 129 222 véhicules Mustang Mach E disposent de ce système. Ford, de son côté, travaille en collaboration avec la NHTSA pour dissiper les doutes et comprendre les limites de son système.

L’avenir des véhicules autonomes sans conducteurs totalement vigilants est-il encore envisageable ?

Les limitations de BlueCruise, telles que la détection erronée de véhicules à distance ou lors de conditions de visibilité réduite, soulèvent des inquiétudes sérieuses. La NHTSA souligne que ces failles peuvent survenir à des vitesses supérieures à 100 km/h, mettant potentiellement en danger la vie des usagers.

Lancé en 2021, le système était pourtant présenté comme une avancée notable dans la conduite assistée, capable d’apporter une combinaison de contrôle de vitesse adaptatif, de centrage de voie et de reconnaissance des panneaux de signalisation. Mais face aux concurrents tels que le Super Cruise de GM ou encore l’Autopilot de Tesla, BlueCruise semble désormais être rattrapé par ses propres limitations technologiques.

Pendant ce temps, Tesla n’est pas exempt de défis similaires : leur système « Full Self-Driving (Supervised) » fait lui aussi l’objet d’une enquête depuis plusieurs incidents. La compétition entre ces géants de l’automobile révèle-t-elle une course aveugle plus qu’une prudence face à des enjeux cruciaux de sécurité routière ?

Alors que nous scrutons l’avenir des véhicules autonomes, une question demeure : jusqu’où ces technologies peuvent-elles garantir la sécurité, et à quel prix devrait-elles être mises à l’épreuve avant de se généraliser ?

Source : Techcrunch

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