« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue, surtout s’il est stable ». C’est dans cet esprit que de nombreuses startups, comme Mansa, excitent le marché des stablecoins pour les paiements transfrontaliers et les règlements en temps réel. Basée à Dubaï, Mansa a levé 10 millions de dollars pour propulser cette nouvelle ère de paiements instantanés, en particulier sur le continent africain.
Ce soutien financier n’est pas qu’une goutte dans l’océan ; il promet d’arroser les perspectives de Mansa en Amérique Latine et en Asie du Sud-Est. Ces régions font face à des défis de liquidité qui freinent les transactions transfrontalières. Plus rapide et à moindre coût que les alternatives en monnaie fiduciaire, Mansa se positionne comme un acteur innovant grâce à un modèle unique de souscription de prêts, basé sur des données de transaction en temps réel plutôt que sur des garanties traditionnelles.
Aux commandes de cette révolution numérique, Mouloukou Sanoh et Nkiru Uwaje. Avec à leur actif une expertise aiguisée dans la finance, les paiements et le web3, ils sont la dynamique duo propulsant Mansa vers de nouveaux horizons. Sanoh, un vétéran des fintechs africaines, ajoute une touche de magie à la mixologie numérique, tandis que Uwaje, une ancienne de SWIFT et Dell, donne le rythme avec son savoir-faire en blockchain.
« Dans la danse des devises, Mansa joue la symphonie des stablecoins. »
Là où les paiements transfrontaliers sont le couteau suisse du commerce global, les pénuries de liquidité en sont l’ouvre-boîte rouillé. Avec des coûts moyens de transfert international avoisinant les 6.5%, les zones émergentes ressentent la piqûre, alors que les inefficacités du système actuel menacent de coûter des milliards aux entreprises à l’aube de 2030.
L’alchimie de Mansa consiste à puiser dans les plateformes DeFi, fonds quantitatifs et autres capitaux exotiques pour équilibrer sa formule secrète de liquidité. Et avec Tether comme allié de choix, le temps des paiements rapides et furieux est arrivé. Ce tandem est prêt à mettre de l’huile de Perlin entre les rouages des transactions émergentes.
Pendant que l’Europe chipote avec des normes MiCA, Mansa trace sa route loin des géographies constipées par les régulations complexes. Par ailleurs, l’entreprise étoffe ses équipes avec des talents renommés pour fortifier son navire réglementaire, et veille en permanence sur la conformité AML et autres acronymes à surveiller de près.
En six petits mois, Mansa a fait valser plus de 18 millions de dollars dans les portefeuilles de ses clients, avec une ambition affichée : atteindre un impressionnant taux de 1 milliard de dollars de volume de paiements cette année. À croire que les affaires marchent à la baguette dans ce bal numérique où les stablecoins mènent la danse.
En conclusion, si l’art de prêter est le ticket d’entrée de Mansa, ce n’est que le début d’une symphonie à grande échelle : créer une plate-forme de paiement tout-en-un, une version en chaîne de Stripe, ou comment ne pas perdre le fil de sa mission dans le maillage complexe du monde financier. Reste à espérer que cette partition stablecoinique continue de frapper les bonnes notes.
Source : Techcrunch




