Que se passe-t-il lorsque l’un des pionniers de la génération d’images par intelligence artificielle lance une nouveauté après une longue pause ? Midjourney a récemment secoué le monde de la tech avec le lancement de son tout dernier modèle d’image IA, baptisé V7. Mais que signifie réellement cette avancée pour l’industrie et les utilisateurs avides d’innovations visuelles ?
Le modèle V7, en phase alpha, fait son apparition peu après l’annonce retentissante d’OpenAI avec son générateur d’images intégré à ChatGPT. Tandis qu’OpenAI s’est illustré avec des reproductions de style Ghibli, Midjourney se distingue autrement. Leur modèle n’est pas optimisé pour ce style rendu célèbre par le studio Ghibli, mais cela n’empêche pas ses créations d’impressionner par leur esthétisme, relève un œil critique.
Les améliorations apportées par V7 posent la question de la frontière entre créativité humaine et artificielle.
Pour tester V7, il faut d’abord personnaliser son expérience en évaluant environ 200 images, un processus visant à affiner le modèle selon les préférences individuelles. Une fois cela accompli, l’activation de V7 s’opère aisément via le site Web de Midjourney ou son bot Discord. Mais la personnalisation suffit-elle à satisfaire les utilisateurs les plus exigeants?
David Holz, PDG de Midjourney, qualifie V7 d’architecture entièrement nouvelle, plus subtile et meilleure à interpréter les instructions textuelles. Toutefois, la reconnaissance de ce modèle repose sur une observation active de ses forces et faiblesses en cours de développement. Dès lors, combien de temps faudra-t-il avant que les fonctionnalités manquantes soient intégrées, et ces ajouts combleront-ils les attentes des utilisateurs?
Offrant des fonctionnalités comme le mode Draft Mode qui réduit les coûts tout en augmentant la vitesse de rendu, V7 est prometteur mais laisse subsister certaines zones d’ombre. Des fonctionnalités standards, telles que le rehaussement d’image, sont encore à venir. La patience des utilisateurs sera-t-elle récompensée par des mises à jour à la hauteur des avancées annoncées?
Midjourney, fondée par Holz, n’a jamais cherché de financement extérieur, une décision atypique dans le paysage actuel de la tech. Cependant, cette indépendance n’a pas empêché la firme de développer de nouvelles avenues technologiques, comme l’exploration de matériel ou la génération d’objets 3D. Mais les ambitions de la société pourraient-elles être freinées par les divers litiges en cours sur les droits d’auteur des artistes ?
Alors que Midjourney vise 200 millions de dollars de revenu, elle fait face à des allégations juridiques concernant l’utilisation sans consentement des créations artistiques. Ces procédures judiciaires influenceront-elles la trajectoire future d’une entreprise qui ne cesse de repousser les limites technologiques ?
Source : Techcrunch
