« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il paie les serveurs ! » Voilà qui résume bien la frénésie qui s’est emparée de la planète IA l’an dernier. Si vous pensiez que les startups high-tech étaient le nouveau club de tricot, détrompez-vous : la licorne, c’est le nouveau chaton mignon d’Internet, et elle se nourrit au billet vert.
L’année 2024 a été une véritable avalanche de dollars pour l’intelligence artificielle aux États-Unis, avec 49 startups qui ont supplié la banque de fermer leur porte après des tours de table dépassant les 100 millions, excusez du peu ! À croire que lever 100 millions, c’est le nouveau brunch du dimanche : tout le monde s’y met, certains deux fois, et un petit cercle très fermé a même commandé un « megaround » format XXL à plus d’un milliard.
Les investisseurs, gourmands comme jamais, comptent bien rester à table en 2025. Le soufflé de la hype IA n’est pas retombé : déjà plusieurs levées à plus d’un milliard en ce premier trimestre, et une boulimie de chèques gargantuesques, de quoi provoquer une pénurie de stylos dans la Silicon Valley.
En IA, la pluie de millions tombe plus vite que les mises à jour de Windows.
Mais qui sont ces stars du grand cirque financier ? La crème de la crème a pour nom : OpenAI (40 milliards de dollars, on n’arrête plus ce GPT !), Anthropic (3,5 milliards dans le caddie, pas pour les soldes), et Runway (308 millions pour générer autre chose que des vidéos de chat). Et ils ne sont pas seuls : Lambda, Together AI, Harvey ou Shield AI, tout le monde y va de son acronyme ultra cool et de son storytelling façon blockbuster.
N’oublions pas les jeunes prodiges comme Reflection.Ai, Lila Sciences, ou EnCharge AI : aussi récents qu’une tendance TikTok, ils collectionnent déjà les levées de fonds à neuf chiffres. Même le secteur santé s’y met avec Abridge et Hippocratic AI, histoire de rentabiliser vos mots de passe Doctolib oubliés.
Mais attention à ne pas confondre croissance et maturité. Car derrière les feux de la rampe, la vraie course, c’est celle à la création de valeur, pas juste de valorisations mirobolantes. Pour chaque dollar levé, il y a aussi un investisseur qui a secrètement googlé « comment fonctionne l’IA ».
Alors avant de vendre votre âme à la prochaine startup IA unicornesque, demandez-vous si elle résout vraiment un problème… ou si elle n’est qu’une belle promesse rodée à l’art du pitch. Mais une chose est sûre : en IA comme en humour, mieux vaut générer l’engouement que l’ennui.
En 2025, une seule question demeure : quand l’intelligence artificielle commencera-t-elle à lever des fonds pour elle-même ? Après tout, si elle est vraiment intelligente, elle finira par se rendre auto-suffisante, non ? Bref, si l’IA est sur tous les fronts, il ne lui manque plus qu’à investir dans un bon générateur de jeux de mots… pour faire des levées, évidemment, à mourir de rire !
Source : Techcrunch
