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Credits image : Shoper / Unsplash

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Pomme de discorde : la justice fait le tri sur l’App Store

« Un juge, un développeur et un avocat Apple entrent dans un bar… et débattent pendant trois heures du vrai prix d’une bière. » Bienvenue dans le monde réel de la grande saga judiciaire entre Apple, Epic Games, et tout le club des développeurs blasés du fameux App Store. Si vous pensiez que le menu « paiement alternatif » allait ouvrir la porte d’un paradis sans commission, asseyez-vous : la pomme a encore des pépins !

Ce qu’Apple vient de déposer ? Non, ce n’est pas un nouvel iPhone, mais un recours d’urgence, digne d’un véritable épisode de « Judge Judy ». La firme à la pomme veut faire pause — et on ne parle pas de lecture musicale sur iTunes — sur les décisions récentes qui l’obligent à laisser les développeurs contourner son péage de 30% via d’autres systèmes de paiement. Pourquoi tant de drame ? Apple estime que ces changements « coûteraient des sommes substantielles chaque année » et que la punition n’est même pas fondée sur des actes jugés illégaux. En d’autres mots : « On est punis alors qu’on est (presque) innocents, M’sieur le juge ! »

L’affaire a éclaté après que la juge Gonzalez Rogers a tapé du marteau sur la table (pas celle du Genius Bar, malheureusement) et déclaré qu’Apple n’avait pas respecté ses consignes de 2021 : laisser les développeurs diriger les utilisateurs vers d’autres modes de paiement. Certes, Apple s’est exécuté… en ponctionnant quand même jusqu’à 27% de commission sur les achats externes. Astucieux, non ? Comme cadeau bonus, un « scare screen » prévenait prudemment les utilisateurs qu’ils seraient livrés à eux-mêmes s’ils osaient acheter hors des sentiers battus par l’App Store.

Même quand Apple semble céder, préparez-vous à lire les petites lignes en bas du contrat.

Mais ce n’est pas tout : Apple a donc modifié ses règles pour (enfin) permettre les liens vers des paiements externes… tout en lançant illico une nouvelle offensive auprès de la cour pour qu’on attendent avant d’appliquer vraiment ces changements. Selon la marque, interdire les commissions n’était pas prévu dans la première décision de justice, et l’empêcher de fixer règles et langage sur les boutons est une atteinte à la sacro-sainte liberté d’expression. Oui, Apple défenseur du Premier Amendement : on aura tout vu.

Côté développeurs, l’ambiance est tout autre. Epic Games, toujours prêt à jeter une caisse de pommes à la tête d’Apple, dénonce une « dernière tentative désespérée pour bloquer la concurrence ». Spotify aussi, jamais le dernier pour une note discordante, a déjà soumis une app permettant aux américains de payer hors App Store.

Ajoutez à ça une révélation digne de « Game of Thrones » : le responsable de l’App Store Phil Schiller voulait déjà arrêter de percevoir des commissions sur les liens web en 2023, mais l’ex-directeur financier Luca Maestri a convaincu Tim Cook du contraire. Et, cerise sur le gâteau, la juge accuse un vice-président Apple d’avoir menti sous serment sur la date à laquelle la fameuse commission de 27% a été décidée… Oups. L’affaire prend les allures d’un « Law & Order » version Silicon Valley, avec possible accusation de parjure à la clé.

Au bout du compte, l’histoire montre bien que chez Apple, un changement de règle s’accompagne souvent d’une mise à jour… des petites lignes du contrat. N’oublions pas : quand on croque la pomme, l’addition est souvent salée, surtout quand il faut partager la tarte !

Source : Engadget

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