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Credits image : Jimmy Jin / Unsplash

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Apple peut-elle encore imposer les règles de l’App Store ?

Les chiffres impressionnants autour de l’App Store cachent-ils des enjeux plus complexes pour Apple et son écosystème ? Alors que la marque à la pomme vient d’annoncer que son App Store américain a généré la somme record de 406 milliards de dollars en 2024 pour les développeurs, peut-on vraiment parler d’un écosystème gagnant-gagnant ? Pourquoi Apple insiste-t-elle autant sur la croissance de son App Store juste avant sa grand-messe, la WWDC ?

La présentation de ces résultats, issus d’une étude financée directement par Apple, ne vient-elle pas aussi à point nommé face aux critiques sur sa politique de commissions ? Selon ces mêmes chiffres, 90% des transactions n’auraient généré aucune commission pour Apple. Est-ce réellement un signe d’équité ou une manière détournée de répondre à la pression des autorités et aux plaintes récurrentes des développeurs ?

Il faut rappeler que ces études sont réalisées depuis plusieurs années par Analysis Group pour mettre en avant le rôle positif de la plateforme, alors que la justice américaine exige plus de transparence et d’ouverture. Mais à qui profitent-elles vraiment ? Si Apple s’efforce de convaincre que la majorité de ses développeurs profitent de commissions réduites, voire nulles, c’est aussi parce que la société doit désormais permettre des paiements externes dans certaines conditions, conséquence d’un procès avec Epic Games qui a marqué un tournant dans la régulation des places de marché numériques.

La bataille entre Apple et les développeurs relance la question : qui détient véritablement le pouvoir dans l’économie des applications ?

Mais la grogne ne retombe pas pour autant dans la communauté des créateurs d’apps ; nombreux sont ceux qui estiment leur contribution sous-valorisée, alors que leur rôle a été fondamental dans le succès planétaire de l’iPhone. Apple, pour sa part, défend mordicus l’idée que son App Store est avant tout le catalyseur du succès de ces mêmes développeurs. La publication de cette étude, qui montre une progression importante des revenus, notamment pour les petits créateurs, suffit-elle à calmer les esprits ? L’amélioration des conditions pour les petites entreprises, grâce à la réduction des commissions en 2020, est-elle réelle ou simplement un pansement sur une plaie plus profonde ?

Apple met aussi en avant la dimension mondiale de sa place de marché, ainsi que les milliards de dollars d’opérations frauduleuses écartées chaque année grâce à ses investissements en sécurité logicielles. Doit-on voir là un argument justifiant la fermeture et la centralisation de la plateforme, ou une nouvelle tentative de garder le contrôle face aux réformes en cours ?

Autre point fort mis en avant : la grande majorité de l’argent généré par l’App Store provient de domaines où Apple ne prélève aucune commission, comme la vente de biens physiques ou la publicité in-app. Mais dans la guerre des plateformes, ces chiffres cachent-ils une dépendance croissante de certains acteurs ou l’explosion de nouveaux modèles économiques ?

À l’heure où l’App Store fête une croissance record, la confrontation entre Apple, les développeurs et la justice américaine est-elle temporaire… ou annonciatrice d’un changement irréversible de l’économie numérique ?

Source : Techcrunch

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