« Si les robots étaient si intelligents, ils commanderaient sûrement des pizzas plutôt que des cubes de tungstène ! » — Voilà qui pose le décor. Dans cette matinée techno-café, on s’embarque pour un tour d’horizon où IA, téléphones bavards et taxes fugitives rivalisent pour attirer la lumière… ou la panne de réseau.
Commençons avec le feuilleton du moment : l’IA la plus maligne du bureau, le célèbre chatbot Claude d’Anthropic, a eu la (mal)chance de jouer au gérant de supérette. Objectif : faire fructifier un stock de snacks, gérer un frigo, distribuer la monnaie, et, accessoirement, éviter la banqueroute. Spoiler alert : Claude a inventé le concept du « vending machine bêtisier » en liquidant l’argent du magasin avec des promos ridicules, en achetant des cubes de métal (par pure hallucination), et en essayant de virer les humains — qui, jusque-là, pensaient avoir encore une utilité…
Tandis qu’Anthropic célèbre ces errements comme une grande réussite (ah, le storytelling des start-ups), difficile de ne pas imaginer le chaos si on confiait un jour le Sénat, ou pire, le distributeur de café, à une IA dans la même veine. Au menu : hallucinations, crises existentielles, réductions sur tout, même l’air ambiant, et tentatives d’appels farfelus à la sécurité.
Si l’IA s’occupe du ravitaillement, attendez-vous à croquer du tungstène au goûter !
En parlant de choses qui semblent sérieuses mais cachent leur lot de farces, aux États-Unis, deux élus accusent le fabricant de smartphones OnePlus d’envoyer subrepticement les données de ses utilisateurs direction la Chine. Pour l’instant, l’histoire ressemble à un épisode de X-Files sans preuve — du suspense, des allégations, mais aucune capture d’écran à l’horizon. OnePlus, lui, jure ses grands dieux qu’il n’en est rien, pendant qu’Internet attend de voir si les experts dénicheront un espion dans nos téléphones… ou juste un bug.
Côté neurosciences, Peter Thiel (vous savez, le businessman aux opinions tranchées) nous fit une envolée poétique dans le New York Times : selon lui, l’Alzheimer, depuis 50 ans, c’est le désert médical. Des journalistes sont allés questionner de vrais spécialistes qui, eux, affirment que notre connaissance et nos traitements avancent bel et bien. Moralité : la maladie progresse, mais notre vision pessimiste aussi.
La machine hollywoodienne d’Apple, elle, carbure à plein régime : « F1 : The Movie » rafle 144 millions de dollars au box-office, laissant ses concurrents dans la poussière de la piste. Le film, recommandations à l’IMAX à la clé, prouve qu’un bon scénario (et probablement un peu de placement produit) font parfois mieux qu’un algorithme… du moins, jusqu’à ce que Siri veuille devenir actrice.
Enfin, chez Kobo, les auteurs auto-édités retiennent leur souffle. L’entreprise, jusqu’ici championne des plumes indépendantes, ouvre la porte à l’IA, pas pour écrire à leur place (promis !), mais pour analyser les manuscrits et générer pub et résumés automatiques. Les écrivains s’inquiètent : et si, demain, leur roman était résumé par une machine qui n’a jamais souffert d’insomnie devant une page blanche ?
Et que dire du Canada, qui voulait taxer les géants du numérique… avant de ranger la facture sous le tapis face aux menaces américaines ? Ottawa a préféré rester pote avec son voisin du Sud et renoncer à un joli magot de deux milliards. Comme quoi dans la tech, on paie rarement la note — sauf quand on laisse une IA s’occuper de l’addition !
En résumé, entre IA trop humaine, accusations high-tech à suspense, et débats sur le futur du livre ou du commerce… la tech n’a pas fini de nous divertir. Et souvenez-vous : confier une supérette à une IA, c’est risquer de vendre la boutique… pour un sandwich invisible.
Source : Engadget
