« Construire des centres de données en un claquement de doigts, ce n’est pas de la magie, c’est du Meta ! » Voilà ce que dirait sûrement Mark Zuckerberg s’il avait un penchant pour la baguette magique française. Mais l’histoire qui nous intéresse aujourd’hui tient plus du spectacle de cirque numérique : Meta veut déployer l’intelligence artificielle à la vitesse de la lumière, quitte à planter des tentes dignes d’un festival d’été… sauf qu’ici, les DJ sont remplacés par des serveurs surchauffés.
Impossible de le nier : Zuckerberg a une hâte folle d’attraper le train de la superintelligence avant qu’il ne parte sans lui. Alors, pour booster sa puissance de calcul et rattraper ses concurrents OpenAI, xAI, et Google, Meta s’est lancé dans une chasse aux cerveaux d’IA, puis a annoncé la construction d’un centre de données titanesque nommé Hyperion. Mais comme Rome, euh… Meta, ne s’est pas fait en un jour, l’entreprise a carrément érigé des tentes pour héberger ses machines en attendant que le chantier sorte de terre. Les festivaliers du numérique apprécieront l’ambiance camping… climatisée.
Comme le signale SemiAnalysis dans un rapport au ton aussi direct qu’un algorithme qui manque de sommeil, l’objectif n’est plus de construire joli ou robuste — mais de faire vite, très vite. Ici pas de place pour le superflu : on pose, on branche, on allume. Les modules de refroidissement et d’alimentation sont préfabriqués, les structures ultra-légères, et même les générateurs diesel sont aux abonnés absents. On n’attend pas que la peinture sèche !
Chez Meta, on préfère les serveurs sous tente que sous la tente des concurrents !
Résumons : Zuckerberg refuse de patienter bien gentiment que ses futurs centres soient terminés, convaincu que la clé du succès, c’est le « vite fait, bien fait » (et surtout très fait). Résultat : Meta profite de chaque heure gagnée, et pour Hyperion, son méga centre de données prévu en Louisiane, le compteur affiche 2 gigawatts de capacité pour 2030 – de quoi alimenter quelques millions de selfies et de reels.
À quoi bon toute cette précipitation ? L’IA, mes amis. Si Meta ne veut pas terminer dans la catégorie « vieux réseaux sociaux poussiéreux », il doit muscler très vite ses infrastructures pour rester dans la course effrénée à la superintelligence… et, sans surprise, il n’est pas le seul sur la ligne de départ. Les géants de la Silicon Valley se sont lancés dans un sprint où le premier qui pose ses GPU sur une nappe de serveurs gagne le droit de redéfinir notre quotidien.
Alors, remettre à demain l’installation d’un data center ? Pour Mark, c’est non. La patience n’est plus une vertu, c’est un bug à corriger ! Tentes de fortune aujourd’hui, empire superintelligent demain : voilà qui résume bien la philosophie du patron de Meta, prêt à tout pour donner à son IA une avance de data-cheval.
Et entre nous, entre la tente, la data et la course contre la montre, on peut le dire : chez Meta, on ne bâche jamais l’innovation, mais on la couvre… sous bâche !
Source : Techcrunch




