a very bright orange object in the middle of the night sky

Credits image : NASA Hubble Space Telescope / Unsplash

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Fusion astronomique : rien ne s’oppose à la nuit (noire)

« Trou noir, trou encore ! » disait ma grand-mère quand je rapportais un pantalon usé. Mais qui aurait cru que cette déclaration s’appliquerait aussi… à la cosmologie ? Car aujourd’hui, chers lecteurs, l’espace nous offre un sacré patchwork de surprises : la détection d’un trou noir monstrueux, fruit de la collision spectaculaire de deux autres colosses célestes, dont la masse cumulée fait passer notre bon vieux Soleil pour une simple ampoule basse consommation.

Les astronomes n’ont pas eu besoin de jumelles géantes ni de lunettes noir-opaque : ils ont repéré ce mastodonte d’environ 225 fois la masse du Soleil grâce aux ondes gravitationnelles, les frissons de l’espace-temps que même Einstein aurait trouvés « décoiffants ». Avant cela, le record du monde du trou noir-observé-au-merger dépassait à peine les 140 masses solaires. Désormais, ce nouveau champion pulvérise la concurrence et remet sérieusement en question nos catalogues cosmiques.

Pas de médaille pour la NASA cette fois-ci, mais un consortium international et deux observatoires américains (Louisiane et Washington) munis de leur « super audition » spatiale. La découverte a jeté un sacré vent frais sur la physique : selon nos connaissances, les étoiles mourantes plus massives que 60 fois le Soleil dégazent généralement trop pour former ces géants, laissant un « vide » théorique entre 60 et 130 masses solaires… que GW231123 (non, ce n’est pas le dernier robot-aspirateur) vient allègrement combler. Au revoir les cases bien rangées !

Un trou noir qui ne rentre pas dans les cases ? L’univers, lui, ne coche décidément jamais la bonne case.

Remontons le temps : il y a cinquante ans, parler de trous noirs revenait à causer ovnis avec oncle Gérard, entre deux verres. Aujourd’hui, ces bêtes énigmatiques sont prouvées, photographiées, presque instagrammées, et leurs exploits font la une. Pourtant, malgré leur notoriété, les trous noirs restent les énigmes préférées des astronomes. Pas de surface, juste un « horizon des événements », la porte à sens unique du cosmos. Ce qui passe trop près ? Tchao, disparu pour toujours. Même un autre trou noir finit digéré dans cette fusion galactique qui ferait pâlir d’envie tout amateur de puzzles.

Mais l’intrigue ne s’arrête pas là ! Les deux objets impliqués semblaient tourner – littéralement – à fond la caisse, flirtant avec la limite imposée par la relativité générale. Charlie Hoy, chercheur à Portsmouth, avoue que modéliser ça, c’est comme tenter de tricoter de la chantilly : « Ça ne rentre pas dans les modèles et ça donne mal à la tête. » À croire qu’au fond des galaxies, des fusions successives s’organisent en série, créant des trous noirs à répétition dans des circonstances extrêmes (sans doute, la version cosmique du speed dating…).

Ce phénomène ouvre peut-être une nouvelle brèche dans notre compréhension de la genèse des trous noirs, suggérant qu’ils pourraient naître de bien plus de façons qu’on ne l’imaginait. L’univers, décidément, aime nous rappeler qu’il cache toujours un horizon des événements… derrière chaque virage.

Pour résumer : des trous noirs qui brutalisent les lois, des astres qui s’assemblent pour se démultiplier, et nos pauvres physiciens qui réécrivent fébrilement leurs équations. Après tout, dans l’espace, rien n’est jamais vraiment « noir sur blanc »… sauf, peut-être, les trous noirs eux-mêmes !

Source : Mashable

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