« Il y a trois sortes de personnes : celles qui savent compter, et celles qui ne savent pas. » — Ce bon vieux proverbe matheux aurait bien sa place dans le bureau de Sam Altman ces jours-ci, vu les chiffres complètement décoiffants que ChatGPT vient de sortir du chapeau !
OpenAI, dans sa grande transparence (ou peut-être juste pour nous donner le vertige), a annoncé que ChatGPT reçoit la bagatelle de 2,5 milliards de requêtes par jour dans le monde. Oui, milliards, vous avez bien lu. Les États-Unis à eux seuls contribuent à hauteur de 330 millions de ces questions existentielles, ce qui prouve qu’entre les débats philosophiques sur les tacos ou le sens de la vie, nos cousins américains ont vraiment beaucoup de choses à dire… à une IA.
Mais avant de programmer une médaille pour ChatGPT, un petit rappel s’impose. Google, de son côté, nage dans une piscine pleine à ras bord de requêtes. L’aîné des moteurs de recherche reçoit entre 13,7 et 16,4 milliards de recherches par jour (selon vos sources préférées : Google, Neil Patel ou SparkToro). Pour ceux qui aiment la précision, Alphabet préfère jouer la carte du flou artistique en annonçant « 5 000 milliards » de recherches par an — probablement parce que compter jusqu’à un milliard, ça devient vite ennuyant.
La course au clic entre ChatGPT et Google fait plus de rebondissements qu’une série Netflix.
Ce qui est drôle dans tout ça, c’est la vitesse fulgurante à laquelle ChatGPT grimpe la montagne de la popularité. En décembre dernier, Sam Altman affirmait qu’on approchait 1 milliard de questions par jour. En seulement huit mois, ce chiffre a plus que doublé ! À ce rythme, bientôt chaque humain sur Terre aura sa propre IA dédiée qui écoutera ses plaintes, ses doutes… et ses blagues sur les blondes !
Mais faut-il vraiment comparer ChatGPT à Google ? Après tout, demander à une IA « Comment cuisiner un œuf mollet ? » n’est pas exactement la même chose que taper « œuf mollet » dans une barre de recherche. Le premier détaille la démarche avec amour, le second balance les pages Wikipédia et des vidéos de chefs étoilés. Bref, la bataille est rude, mais le match n’est peut-être pas si direct qu’il n’y paraît.
Ce qui est certain, c’est que la curiosité humaine — qu’elle passe par un robot ou un moteur de recherche — est plus insatiable que jamais. Et pendant que l’on scrute qui posera le plus de questions demain, on pourrait presque oublier qu’il y a 20 ans, on payait encore pour lire l’encyclopédie sur CD-ROM (petite blague pour les boomers de l’ère digitale).
Conclusion : que vous soyez un adepte de la recherche à la Google ou du papotage IA à la ChatGPT, sachez que l’avenir appartient à ceux… qui posent le plus de questions ! Et souvenez-vous : avec Google et ChatGPT, la curiosité n’est plus un vilain défaut, c’est un business-model.
Source : Techcrunch
