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Credits image : Lukáš Lehotský / Unsplash

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Fusion nucléaire : petite décharge, grand espoir

« Ce n’est pas parce qu’on a les doigts dans la prise qu’on va forcément illuminer le monde ! » Pourtant, chez Avalanche Energy, on semble bien parti pour donner un vrai coup de jus au rêve vieux de la fusion nucléaire.

Petit retour sur cette startup pleine d’enthousiasme (et de volts) : elle a réussi l’exploit de faire tourner sa machine à fusion posée sur un bureau (oui, un bureau, pas trois hectares de Tokamak façon colosse de Rhodes version 2.0) à 300 000 volts pendant plusieurs heures. D’après Robin Langtry, fondateur et chef d’orchestre électrisant de l’affaire, ce jalon ouvre enfin la voie à une machine créée maison capable de produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme—le graal, le kif, la fusion comme on en rêvait sur nos cartes Pokémon !

Contrairement à ses cousines qui jouent les costaudes avec des aimants dignes d’un Marvel, Avalanche mise sur une technique de force brute un brin plus subtile : des courants électriques ultra-puissants pour enfermer des ions hyperactifs autour d’une électrode. Plus ça tourne vite, plus ça cogne, plus il y a de fusions. Simple, non ? Bon, en vrai c’est plus compliqué, mais si vous voulez vraiment tout comprendre, prévoyez une bonne dose de café.

Le futur de l’énergie tiendra peut-être bientôt tout entier… sur un coin de bureau.

Le secret de leur succès ? Priorité à la tension—on parle de 6 millions de volts au mètre, de quoi faire friser tous les cheveux du labo. Et cette claque énergétique devrait permettre à Avalanche de produire, à bas coût, un max de neutrons utilisables dans la fabrication de radioisotopes ou pour tester toutes sortes de nouveaux matériaux de fusion. Bref, ce n’est pas qu’une histoire de lumière, c’est aussi du business qui sent le neutron frais !

D’ailleurs, nos électroniciens préférés empochent récemment 10 millions de dollars de l’État de Washington pour installer leur station d’essai, FusionWERX. Le concept ? Un espace où entreprises et chercheurs payent leur location horaire, repartent avec leurs secrets industriels bien gardés, et la planète se rapproche (potentiellement) du pilotage de la fusion. Le tout financé par la taxe carbone, histoire que le réchauffement global nous serve enfin à quelque chose.

Langtry annonce sans trembler que la vente de radioisotopes et la location de FusionWERX rendront Avalanche rentable dès 2028, avec une prévision de 30 à 50 millions de dollars de revenus en 2029. Les fonds ? On évoque une levée Série A en chuchotant (mais pas trop), histoire d’aller chercher la portion qu’exige l’État pour solder la facture. « On a déjà bien avancé », rassure Langtry, plus électrisé que jamais devant le défi à venir.

En résumé, Avalanche semble avancer vite, peut-être pas encore assez pour nous chauffer la douche le matin… mais assez pour remettre à plat nos certitudes sur l’avenir énergétique. La technologie réserve toujours quelques surprises, surtout quand elle débarque dans un format qui tient sur votre table de cuisine !

En attendant, gardons les pieds sur terre (et pas dans la prise) : la fusion, c’est aussi une histoire de patience et d’énergie à revendre. Et qui sait, peut-être qu’avec Avalanche, c’est l’électricité qui finira par faire… fondre la concurrence !

Source : Techcrunch

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