« Comme la lune, faisons parfois profil bas : on n’est jamais aussi mystique que lorsqu’on se fait discret ! » Voilà une devise qui sied à merveille à ce 24 juillet, soir de « Nouvelle Lune », où notre satellite préféré a choisi la tenue la plus invisible de sa garde-robe céleste. Non, elle ne boude pas, elle respecte juste le calendrier de la mode cosmique.
La lune, cette star internationale, ne fait pas les choses à moitié. Elle s’offre huit phases dignes de la meilleure émission de relooking de la galaxie. Selon la NASA, il lui faut près de 29,5 jours pour défiler devant nos yeux émerveillés, arborant des styles allant du « rondement romantique » à « époussetée subrepticement ». Mais ce soir, la star du ciel a décidé que ce serait « soirée off » pour tout le monde : 0 % de visibilité, pas un cratère à l’horizon.
Pas besoin de sortir les lunettes d’astronomie ni de grimper sur le toit : la nouvelle lune joue à cache-cache avec la Terre. C’est le 29e jour du cycle, alors n’espérez pas apercevoir une mer lunaire ou la silhouette d’un astronaute ayant oublié ses clés. Mais rassurez-vous : le prochain rendez-vous avec la lune pleine est d’ores et déjà pris pour le 9 août. L’agenda céleste, lui, tient toujours ses promesses.
Quand la lune fait grise mine, c’est pour mieux revenir briller : patience, elle sera bientôt à son apogée !
Mais au fait, pourquoi ces changements de look ? C’est tout simplement une question de lumière et de position. La lune tourne autour de la Terre et ne montre jamais qu’une seule face (celle qui, manifestement, n’a pas besoin de crème solaire). Selon sa position par rapport au soleil et à la Terre, elle se dévoile tantôt en pleine lumière, tantôt dans une discrétion totale. C’est ce qui nous offre la fameuse valse des phases : nouvelle lune, croissants (qui ne se mangent pas), quartiers, gibbous, pleine lune… et rebelote !
Pour les experts de la NASA – et les amateurs de poésie nocturne – tout est une question d’angles. Quand la lune se glisse pile entre la Terre et le Soleil, c’est l’obscurité totale dans notre ciel : nouvelle lune. Quelques jours plus tard, elle commence à dévoiler un petit sourire lumineux (croissant), puis moitié (premier quartier), puis la lumière gagne du terrain jusqu’à émouvoir les loups-garous lors de la pleine lune. Ensuite, c’est le show à l’envers, jusqu’à la prochaine invisible.
Chacune de ces étapes possède son petit nom ainsi qu’un charme unique. Si la « Waning Gibbous » ne vous dit rien, retenez simplement qu’elle rime avec « sablier » : la lune recommence doucement à s’effacer. Difficile de ne pas admirer cette boucle parfaite… même quand elle passe la nuit sous la couette du cosmos.
Alors, levez les yeux, même quand le ciel semble vide : la lune, elle, ne s’en va jamais vraiment. Elle prépare simplement son prochain selfie lumineux. Et si quelqu’un vous demande pourquoi vous observez le néant : dites que vous étudiez l’art du « Moon-walking » dans le noir !
Source : Mashable




