a close up of a keyboard with blue lights

Credits image : Declan Sun / Unsplash

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Clavier, Vivra Bien Qui Tapera le Dernier !

« Si on tape assez vite, peut-être qu’on tape dans le mille. » Voilà un mantra qui aurait pu être griffonné sur un post-it par le personnage principal de s.p.l.i.t, le tout nouveau jeu de Mike Klubnika. Oubliez votre professeur de dactylographie — ici, c’est un thriller cyberpunk aussi nerveux qu’un chat face à un aspirateur. Le but ? Taper sur un clavier comme si votre destin et celui du monde entier en dépendaient… parce que dans s.p.l.i.t, c’est sans doute le cas !

Imaginez un instant : vous voilà scotché devant un vieux terminal des années 90, entouré de moniteurs qui sentent bon la sueur informatique et la paranoïa post-PS2. À gauche, une fenêtre sur une forêt mystérieuse. À droite, une boîte verrouillée (« Mystère et boule de gomme » in real life). Votre seule arme ? Le clavier, sans souris, ni manette pour faire diversion. On se croirait dans un tutoriel Mavis Beacon écrit par un scénariste de films d’horreur, version hacking underground.

Dans cette ambiance industrielle — avec la musique ambiante qui pulse comme une veine inavouable —, le scénario file à toute allure via des logs, des prompts de commande et des échanges IRC avec Sarah et Viktor, vos collègues de l’ombre. Mais attention : si dans la partie chat, écrire « wiwi » à la place de « oui » n’a pas de conséquences, la partie hacking, elle, ne pardonne aucune faute de frappe ! Bref, si vous rêviez de faire mumuse avec des répertoires façon Escape Game, ce jeu va appuyer sur tous les bons boutons.

Au royaume des claviers, celui qui type juste devient roi — ou cybercriminel, tout dépend du point de vue…

Le jeu jongle avec l’équilibre parfait entre casse-tête logique et récit interactif, saupoudré d’une pincée de « pas le droit à l’erreur ». Tapez “help” si vous êtes perdu, et voilà la bouée de secours qui flotte devant vous : la liste des commandes. Mieux encore, la fonction « print » fait office de post-it numérique, pour ne pas transformer votre bureau en champ de bataille de post-its IRL. Oui, parfois le vrai boss final, c’est la paperasse !

Au fil des minutes, vous oubliez que vous n’êtes pas développeur (promis, personne ne vous jugera). On se laisse happer par la montée en tension, l’immersion quasi hypnotique, et même le clavier commence à chauffer… pas parce qu’il est vieux, mais parce que vous tapez plus vite que votre ombre. Entre deux boucles électro, les personnages animent le récit, et vous voilà prisonnier (consentant) d’un drame psychologique qui ne ménage pas ses surprises.

C’est surtout lors de la séquence finale, quand la frappe de lettres se fait vitale (littéralement), qu’on comprend que s.p.l.i.t n’est pas juste un énième jeu indépendant : c’est un mini chef-d’œuvre de stress et d’intelligence, qui vous hantera bien après que s’affichent les crédits. Comptez moins de deux heures pour traverser ce tunnel psychologique, mais attendez-vous à cogiter pendant des jours. Et, bonne nouvelle : l’angoisse coûte moins cher qu’un café, puisque c’est dispo pour trois euros sur Steam.

Moralité, avec s.p.l.i.t, on aurait presque envie de se tromper exprès pour relancer la partie. Rappelons simplement qu’ici, être un mauvais dactylo peut vraiment être mortel… alors à vos claviers ! Et n’oubliez jamais : dans ce jeu, faire une pause, c’est se faire pirater.

Source : Engadget

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