A newspaper laying on top of a lush green field

Credits image : Ashes Sitoula / Unsplash

HardwareRéseaux sociauxSociétéTechnologie
0

À l’ère du bad buzz, comment une startup peut-elle retrouver le contrôle de son histoire ?

Comment une entreprise tech peut-elle survivre à un scandale viral qui éclipse littéralement toute son actualité et sa mission ? Voici la question brûlante qui secoue la startup Astronomer, spécialisée dans les données, depuis plusieurs jours. Peut-on facilement redorer son blason lorsqu’on fait la une des réseaux sociaux pour des histoires de cœur plutôt que pour des innovations ?

Tout est parti d’une soirée apparemment banale : lors d’un concert de Coldplay, le CEO d’Astronomer, Andy Byron, et la Chief People Officer, Kristin Cabot, ont été filmés sur la « kiss cam ». Le problème ? Chacun est marié… mais pas à l’autre. Face caméra, ils tentent de se cacher, avant que Chris Martin, chanteur du groupe, ne lance à la foule une blague douteuse : « Soit ils ont une liaison, soit ils sont juste très timides. » Comment une scène aussi anodine a-t-elle pu dégénérer en scandale national et aboutir à la démission des deux dirigeants ?

Le ton ne tarde pas à monter sur les réseaux sociaux, le débat tourne à l’obsession. Rapidement, Astronomer annonce la démission des concernés, affirmant : « Nos dirigeants doivent montrer l’exemple en matière de comportement et de responsabilité, et ce standard n’a pas été respecté. » Le plus surprenant ? L’entreprise admet, non sans amertume, que sa soudaine notoriété n’a même rien à voir avec son activité principale – la gestion et l’automatisation des données.

Un bad buzz suffit-il à faire perdre le contrôle du récit à une startup qui misait tout sur sa technologie ?

Pour inverser la tendance, Astronomer a décidé de répliquer sur le ton de l’humour. Et qui de mieux que Gwyneth Paltrow – actrice, entrepreneuse, et ex-épouse de Chris Martin – pour détourner l’attention ? Dans une vidéo de com’ décalée, elle se présente comme « porte-parole temporaire » de la société et promet de répondre aux « vraies questions »… sauf qu’elles fusent toutes sur le scandale. Impossible d’esquiver : comment parler produit quand la planète internet ne veut entendre parler que ragots et alliances secrètes ?

Paltrow se joue de la situation avec brio, détournant chaque question intrusive pour revenir, imperturbable, à la technologie d’Astronomer. Elle félicite même ceux qui montrent « un intérêt soudain pour l’automatisation des workflows de données », glisse une promo sur la prochaine conférence de la startup, avant de clore : « Nous revenons à ce que nous savons faire de mieux : apporter des résultats transformateurs à nos clients. » Mais suffit-il d’un trait d’humour bien placé pour dissiper la tempête ?

Astronomer réussira-t-elle à reprendre le contrôle de sa narration et à ramener la lumière sur son expertise technologique ? L’opération séduction lancée par la startup suffira-t-elle à apaiser une opinion publique et des clients ébranlés par des histoires trop humaines ? Une question se pose : dans un monde où la viralité dicte parfois l’agenda, une entreprise tech peut-elle vraiment exister pour autre chose que son dernier buzz ?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.