A piece of paper that has some kind of food in it

Credits image : Fotografía de Alimentos / Unsplash

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Sur un coup de puce : Samsung et Tesla mettent la gomme

« On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, mais il peut au moins vous offrir une puce de compétition ! » Voilà qui pourrait résumer la dernière superpartie de poker entre géants de la tech : Samsung tablant 22,8 mille milliards de wons, soit environ 16,5 milliards de dollars, pour fabriquer la fameuse puce A16 de Tesla. Oui, rien que ça. Oubliez les jetons de casino, ici, ce sont les dollars et les microprocesseurs qui font tourner la tête.

Il flottait jusqu’alors un petit suspens autour de ce « contrat réglementaire » mystérieusement signé avec un client anonyme. Mais tout suspense doit tomber, et Elon Musk vient de couper court à la série B sur X (ex-Twitter), dévoilant sans trop s’encombrer que ce client, c’est bien Tesla. Nouvelle peu anodine, car ce partenariat court jusqu’en 2033 et alimentera la future usine texane de Taylor. Le nouveau quartier général des cerveaux électroniques ? Possible ! Avec cette usine, Musk s’enthousiasme : « L’importance stratégique de ce projet est difficile à surestimer. » (Attendez-vous à ce que les tacos texans aient un goût de silicium d’ici peu.)

Ironie savoureuse du destin, il y a à peine quelques semaines, la même usine voyait son ouverture repoussée faute de clients. Les mauvaises langues y voyaient un camouflet pour Samsung. Il a suffi d’un tweet de Musk pour que la vapeur s’inverse et que le chantier reprenne, direction 2026. Rien n’est figé dans le business des semi-conducteurs, et Samsung vient là de prouver que, parfois, il suffit d’un milliardaire fantasque pour relancer la machine.

Le business des puces, c’est un peu comme les montagnes russes : un jour au sommet, et le lendemain, c’est la descente… avant de repartir !

Mais attention au jeu des chaises musicales ! Jusqu’ici, Samsung avait déjà la main sur la production des puces A14 pour le système de conduite autonome de Tesla. Pourtant, c’est le concurrent TSMC qui décroche le juteux contrat des A15—qui, selon Musk, vient tout juste d’être finalisé. En résumé : Samsung, TSMC, et les microchip warriors de l’automobile s’amusent à se piquer les commandes comme d’autres piqueraient des sucres au comptoir.

Aucun deal Muskien ne serait complet sans un brin de supervision autoritaire. La condition du partenariat ? Tesla pourra « aider »—comprendre surveiller de près—la fab’ texane de Samsung pour « maximiser l’efficacité de la fabrication ». En langage Elon, cela veut dire qu’il viendra probablement marcher dans l’usine avec son célèbre regard de défi, vivant à deux pas à Austin. On imagine d’ici la panique dans les salles blanches : « Ah non, il revient ! ». Dans tous les cas, il promet d’accélérer la cadence. Un Musk qui speed, rien de plus normal, non ?

Alors derrière la montagne de zéros, cet accord révèle bien plus qu’un simple échange de bons procédés. Il cristallise la capacité des géants à se tourner autour, tantôt rivaux, tantôt partenaires, selon l’alignement des intérêts et des tweets d’Elon. Comme quoi, dans la Tech, les alliances sont souvent aussi imprévisibles qu’une mise à jour Windows !

Mais prudence avec les pronostics : dans le grand jeu des semi-conducteurs, chaque nouvelle annonce peut entraîner son lot de rebondissements… ou de surchauffe. Pour Tesla, la route vers l’autonomie s’élargit, et pour Samsung, c’est une occasion de se refaire la cerise sur le marché US. Qui a dit que les chips ne se mangeaient qu’à l’apéro ?

Source : Engadget

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