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Credits image : Markus Winkler / Unsplash

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Anthropic : Milliards sous haute tension, algorithme sous haute pression

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il peut quand même acheter quelques milliards pour entraîner vos IA préférées ! »

Chez Anthropic, l’heure n’est pas à la méditation zen mais plutôt à la folie des grandeurs. L’entreprise spécialisée dans les modèles d’intelligence artificielle, qui rendraient jaloux même le Grand Oracle de Matrix, s’apprête à engranger un nouveau pactole monumental : entre 3 et 5 milliards de dollars de financement supplémentaire. De quoi donner le vertige – ou juste une légère envie de prendre des actions, si le cœur vous en dit – car la startup est désormais valorisée à la coquette somme de 170 milliards de dollars. Désolés Bezos et Musk, mais « chatGPT » n’est plus le seul à attirer les milliardaires insomniaques.

À la manœuvre du chéquier, on retrouve Iconiq Capital – AKA la banque privée préférée de quelques familles et stars de la Silicon Valley, qui jouent avec les millions comme certains jouent à Candy Crush. Cerise sur le sundae, il se murmure que la Qatar Investment Authority et le GIC de Singapour voudraient aussi faire partie de la fête. Si, pour vous, le Moyen-Orient évoque plutôt le tourisme en dromadaire, sachez qu’en 2024, il s’agit aussi de surf sur les vagues… d’investissements technologiques.

On dit que l’intelligence artificielle n’a pas de frontières, mais il y a fort à parier qu’elle a un sacré compte en banque multinati…onale !

Ce nouveau coup de génie financier pourrait quasiment tripler la valorisation d’Anthropic en moins d’un an. Car au printemps dernier, la société avait déjà levé 3,5 milliards (oui, encore des milliards) sous l’égide de Lightspeed Venture Partners, accompagnée d’une ribambelle de fonds tout aussi prestigieux : Bessemer, Cisco, Salesforce… On ne fait pas dans la petite monnaie, ni dans le club privé, ici tout le monde veut sa part du futur.

Mais, alors qu’on pourrait croire que tout roule pour Anthropic, le patron Dario Amodei rame, lui, avec sa conscience. Récemment, il a avoué à ses équipes qu’il n’était « pas ravi » d’ouvrir le capital à certains fonds souverains, pointant du doigt le dilemme d’accepter l’argent de régimes pas franchement réputés pour leur amour des débats contradictoires. Dans un mémo qui a gentiment fuité, il reconnaît que « ne jamais laisser de mauvaises personnes profiter de notre succès » est une utopie difficilement compatible… avec la survie d’un business aussi capitaliste que l’IA.

Forcé de trouver de nouveaux trésoriers pour tenir le rythme effréné du secteur, Anthropic se tourne ainsi vers les fonds du Golfe, quitte à avaler quelques couleuvres. Le patron dit regretter, mais en même temps, refuser tout cet argent serait aussi risqué que programmer une IA avec le code source d’un toaster : ça grille la croissance.

Alors, la prochaine fois que vous discuterez éthique de l’intelligence artificielle autour d’un café, rappelez-vous une chose : derrière chaque algorithme qui vous corrige ou vous fascine, il y a probablement un fonds qatari, un banquier californien… et un CEO qui n’a pas le temps pour l’indigestion éthique ! Dans la tech, au jeu du qui perd gagne, c’est toujours l’argent qui a le dernier mot… et parfois, il est un peu « AI-din » dans les poches les plus profondes !

Source : Techcrunch

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