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Credits image : Google DeepMind / Unsplash

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Groq’n’Roll – La startup qui allume la scène des levées de fonds

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais chez Groq, il semble organiser d’impressionnants afterworks ! » Voilà une citation que Jonathan Ross, fondateur de Groq, pourrait afficher fièrement au-dessus de la machine à café. Car dans le petit monde très select des startups IA, Groq vient à nouveau d’enfiler son plus beau costume-cravate pour négocier une levée de fonds absolument groq-gnifique : 600 millions de dollars, sur une valorisation flirtant dangereusement avec les 6 milliards… de quoi faire éternuer même les investisseurs les plus allergiques aux chiffres vertigineux.

La startup, sortie de sa grotte (ou peut-être de sa « stealth mode cave ») en 2016 sous la houlette du très google-esque Jonathan Ross (oui, un des cerveaux derrière la fameuse puce TPU), n’a pas chômé depuis. En août 2024, elle avait déjà levé 640 millions à une valorisation de 2,8 milliards. Multipliez cette somme par deux en moins d’un an : dans le monde réel, vos tickets de métro ne doublent pas aussi vite. Ici, l’ingrédient secret n’a rien d’intelligence artificielle : croissance exponentielle, ambition débridée et investisseurs au taquet.

Pour cette nouvelle tournée générale, c’est le fonds Disruptive, tout droit venu d’Austin, qui tient le rôle du barman en chef. Mais le banquier à la manœuvre n’est pas seul. BlackRock (le géant aux poches profondes), Neuberger Berman, Type One Ventures, Cisco, KDDI et le Samsung Catalyst Fund étaient déjà là au tour précédent. On se croirait presque à une réunion d’anciens élèves de la finance, où il serait surtout question de savoir qui investit le plus gros chèque dans la tech qui fait rêver.

Groq passe du statut de minuscule puce dans l’arène IA à celui d’éléphant : difficile de ne pas entendre ses pas résonner sur le marché !

Mais Groq ne se contente pas de collectionner les zéros. Côté business, ça chauffe aussi ! En mai dernier, la société annonçait fièrement être le prestataire exclusif d’inférence pour Bell Canada et sa giga-infrastructure IA. Un mois plus tôt, c’était Meta qui venait taper à la porte, pour accélérer les réponses de Llama 4 – le genre d’alliance qui donne le vertige aux joueurs de domino qui ont misé sur l’intelligence artificielle. Quant à une réaction publique sur cette pluie de millions ? Circulez, il n’y a (pour l’instant) rien à voir, Ni Groq, ni Disruptive n’ayant souhaité commenter la danse des chiffres.

Et pourtant, derrière l’euphorie des levées de fonds et des deals glamour, rappelons qu’il n’y a rien de certain tant que l’encre n’est pas sèche et les dollars pas encore sur le compte. Les insiders restent prudents, car chez Groq, comme ailleurs dans la tech, le futur se joue souvent dans un nuage de spéculations et une météo tout sauf prévisible : aujourd’hui licorne, demain… qui sait ?

Un mot pour les amateurs de précisions : si vous étiez perdus dans la datation de la dernière levée, rassurez-vous, même certains journalistes se sont emmêlés les pinceaux. Preuve, s’il en fallait, que dans la course à l’innovation, relire ses notes reste une technologie essentielle !

En attendant la suite du feuilleton Groq, une chose est sûre : dans la Silicon Valley comme à Austin, il va falloir aiguiser sa curiosité (et son portefeuille) pour ne pas rater cette startup qui, manifestement, n’a rien contre les levées… Et pour finir, souvenez-vous : dans le monde des puces IA, il ne faut jamais vendre la Groq avant de l’avoir soudée !

Source : Techcrunch

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