« ChatGPT, c’est comme un couteau suisse : un jour il rédige ton devoir, le lendemain il t’organise une réunion, et après-demain il tente peut-être l’analyse existentielle sur tes complexes d’infériorité. »
Depuis son lancement en novembre 2022, ChatGPT d’OpenAI a ravi la planète tech, passant de générateur de textes légèrement scolaire à superstar mondiale avec, accrochez-vous bien, plus de 300 millions d’utilisateurs hebdomadaires. Qui aurait cru qu’un simple robot conversationnel deviendrait aussi indispensable que le café du matin ?
Mais attention, derrière le rideau d’applaudissements, OpenAI a vécu son lot de rebondissements dignes d’une série Netflix (sans abonnement). Entre les départs fracassants de dirigeants, les procès pour droits d’auteur lancés par des éditeurs de presse, et un Elon Musk en mode « objection votre honneur », la société a dû jongler entre innovation et gestion de crise. De quoi donner des sueurs froides, même aux processeurs les plus robustes !
ChatGPT évolue à vitesse grand V, mais la route de l’intelligence artificielle est semée d’embûches (et de bugs existentielles).
En 2025, OpenAI ne se repose pas sur ses lauriers virtuels. Attaquée par de nouveaux rivaux chinois tels que DeepSeek, elle s’affaire à courtiser Washington tout en préparant un projet de data center géant avec SoftBank et Oracle, sinon comment traiter ce tsunami de 2,5 milliards de requêtes par jour ? Un chiffre qui, soit dit en passant, double presque en moins d’un an. Pendant ce temps, la boîte planifie aussi l’une des plus grandes levées de fonds de l’histoire. ChatGPT plus fort que le CAC 40, qui l’eût cru ?
Parmi les nouveautés, accrochez votre ceinture : « Study Mode » débarque pour encourager l’esprit critique (bye bye le copier-coller facile), tandis que la mystérieuse fonctionnalité « Study Together » promet de faire du robot un vrai camarade de classe, group chat à la clé. Les entreprises, elles, profitent de connecteurs pour brancher le robot à tous leurs outils business : Google Drive, Box, et même la boîte à gants de la réunion Zoom. On attend le connecteur frigo pour bientôt ?
Côté personnalisation, Sam Altman veut que ChatGPT se souvienne de toute votre vie — ce qui est à la fois fascinant et… légèrement flippant, avouons-le. Besoin d’un psy numérique ? Altman rappelle, sans rire, que la confidentialité n’est pas garantie (vos secrets ne sont pas à l’abri d’un algorithme trop bavard). D’ailleurs, des chercheurs de Stanford tirent la sonnette d’alarme : discuter de sa santé mentale avec un bot pourrait mal tourner. À méditer avant de vider son sac à une IA qui ne jure que par le cloud.
Enfin, côté techno, OpenAI a sorti GPT-4o avec voix naturelle, le modèle o3-pro, et s’est même mise à utiliser les puces IA de Google (jusqu’ici, c’était Nvidia ou rien). Et bientôt, un navigateur IA viendra défier Chrome, histoire de garder les utilisateurs dans l’écosystème ChatGPT, car c’est bien connu : plus on reste, plus on tape… et plus c’est rentable.
Au final, les chiffres gonflent, les fonctionnalités se multiplient et les débats éthiques enflamment la toile. Mais même si OpenAI repousse le déploiement de son modèle open source pour raisons de sécurité (un de plus pour la route), une chose est sûre : avec ChatGPT, la seule limite, c’est celle de nos propres questionnements. Et n’oublions pas : si ChatGPT devient trop bavard, mettez-le en mode silence… il finira bien par se bot-ter en touche !
Source : Techcrunch
