« La Terre serait-elle plate pour une IA ? Non, mais elle est désormais pixelisée ! » Voilà comment on pourrait accueillir la dernière invention de Google, digne d’un Simpsons revisité façon satellite. Chez Mountain View, on ne joue plus avec des Rubik’s Cube mais avec… la planète entière.
Google vient de dévoiler son nouveau joujou : AlphaEarth Foundations. Ce modèle d’intelligence artificielle se prend pour un œil géant dans le ciel, découpant notre bonne vieille planète en carrés de 10 mètres par 10, comme un géant qui aurait décidé de refaire sa pelouse… façon Tetris. Grâce à une technique savamment nommée « embedding », il assemble chaque jour un immense puzzle à partir de données publiques glanées à droite et à gauche : images satellites, radars, simulations climatiques. Manquait plus que des Pokémon, et on avait la collection complète !
Mais AlphaEarth ne se contente pas de jouer à SimCity avec nos écosystèmes. L’IA colore et analyse chaque carré à la loupe, signalant les types de végétation ou les matériaux présents, histoire de donner à chaque coin de la planète une sorte de carte d’identité. Et pour ceux qui craignent de devoir investir dans un super serveur, rassurez-vous : les « résumés compacts » générés par AlphaEarth réclament 16 fois moins de stockage que ceux de la concurrence. Économie d’énergie, gain de temps : la planète peut presque dormir tranquille.
Ce que Google promet, c’est un globe en HD… mais en version allégée, pour ne pas surcharger nos disques durs ni la planète.
Et les applications, alors ? Loin du gadget, AlphaEarth Foundations s’avère redoutablement utile pour les scientifiques qui veulent cartographier en détail les moindres parcelles du monde. Qu’il s’agisse de surveiller la santé des cultures, de pister la déforestation… ou de disséquer l’évolution d’un bord de plage, les experts ont désormais l’option « Google Planète » à portée de clic. Plus de 50 organisations ont déjà pu tester cette base de données façon « Terra Netflix », et désormais, tout est accessible via Google Earth Engine. Voilà de la science 2.0 : connectée, compressée… et surtout, sacrément futée.
Vous avez l’impression que l’IA ne fait que réchauffer les images satellites ? Non, AlphaEarth Foundations mélange les styles, compresse l’information, et promet une météo intelligente des territoires. Reste à voir si le modèle sera le nouveau chouchou des climatologues ou l’outil préféré des amateurs de puzzles géants en ligne.
Alors, bientôt les vacances virtuelles dans un carré de 10×10 mètres, version Google ? Une chose est sûre : avec AlphaEarth, même la planète a droit à son relooking… en mode light !
Encore un signe que chez Google, on ne manque pas de… pixel !
Source : Engadget
