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Credits image : Christian Wiediger / Unsplash

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OpenArt ou l’abricot du copyright

« Qui veut voyager loin ménage sa monture… ou alors, il génère sa monture avec une IA chaussée de baskets fluo ! » C’est la morale farfelue du jour sur internet, où les vidéos générées par intelligence artificielle ont autant de logique qu’un requin en sneakers ou une ballerine à tête de cappuccino. Pas étonnant que la génération TikTok – ceux chez qui l’attention dure moins qu’une mise à jour Windows – soit devenue fan de ces petits montages déglingués façon OpenArt.

Derrière ces clips un peu “cerveau en compote”, il y a justement OpenArt : une start-up créée par deux ex-Google qui ont, visiblement, troqué leur gant de baseball pour un clavier. Avec 3 millions d’utilisateurs mensuels, ils ne s’embêtent plus à scroller bêtement : place à la créativité automatique ! Leur tout nouveau joujou, « One-Click Story », transforme une phrase, un script ou même un refrain en vidéo d’une minute, à consommer sur TikTok, sur YouTube ou… dans une prochaine pub pour dentifrice, qui sait !

Le processus, c’est un peu comme commander un kebab : trois choix de base — Vlog de personnage, Clip musical, ou Vidéo explicative — puis tu ajoutes ta sauce (texte, image ou chanson). Si tu balances une image de ta mascotte-maison ou une chanson, hop, OpenArt dégaine les modèles d’IA (DALLE-3, GPT et compagnie…), fait mijoter tout ça, et tu repars avec une vidéo montée comme une escapade à Disneyland sous acide. Le plus drôle ? Tu peux ajuster case par case, pour éviter de finir avec un Pikachu qui ressemble à un brocoli mutant.

Attention, avec l’IA, on n’est jamais à l’abri d’une vidéo qui vire à la patate chaude juridique… ou à la crise de rire.

Mais derrière ce tremplin magique pour vidéastes sans expérience, tout n’est pas rose licorne : à force de piocher dans l’imaginaire collectif (Pikachu, Mario, et copains), on frôle souvent la zone grise du droit d’auteur. Disney et Universal, par exemple, traînent déjà en procès des sociétés d’IA moins prudentes. Certes, OpenArt essaye de filtrer les persos copyrightés, mais comme un filtre à café percé… pas sûr que ça fonctionne à tous les coups.

Interrogée sur cette épine dans le pied, la co-fondatrice Coco Mao explique que si un personnage est détecté comme protégé, le modèle le rejette… la plupart du temps. Mais voilà, quelques Pikachu échappent parfois au radar et viennent danser hors des sentiers battus, façon licorne sur la Lune. Au menu pour plus tard ? Discussions avec les détenteurs de droits pour légitimer la parade… et, évidemment, une appli mobile pour créer partout, même dans la queue au supermarché.

Côté technique, la promesse maison c’est la cohérence du personnage tout au long de la vidéo – car, de l’aveu même de la CEO : « Si ton héros change de tête à chaque scène, c’est difficile de s’immerger… » On peut donc s’attendre à bientôt observer deux mascottes débattre ensemble dans une vidéo générée à la volée, ou voir pousser un orchestre de carottes dans ta cuisine.

Est-ce rentable, cette folie créative ? Avec un modèle par crédits (de 14 € à 56 € par mois, selon ton degré d’addiction), OpenArt file vers les 20 millions de dollars de chiffre d’affaires annuel et n’a pas à supplier les investisseurs : ils ont déjà mis 5 millions sur la table. Le cerveau humain a-t-il déjà été aussi disrupté, en toute légalité ? Pas sûr… Mais une chose est sûre : batailles légales ou pas, ces vidéos IA ne sont pas prêtes de s’arrêter de tourner.

Conclusion : grâce à OpenArt, tout le monde peut devenir réalisateur en un clic. Mais n’oubliez pas : si Batman rencontre Pikachu dans votre prochain chef-d’œuvre… ne soyez pas surpris si le Joker du copyright débarque aussi.

Source : Techcrunch

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