A close up of a cell phone on a table

Credits image : appshunter.io / Unsplash

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Intelligence : autorisation (presque) requise !

« Contrôler une intelligence artificielle, c’est un peu comme vouloir dresser un chat : on croit y arriver, mais il finit toujours par faire ce qu’il veut. » Avec la rentrée qui s’annonce, Apple a décidé d’offrir un cartable bien rempli aux entreprises modernes. Parmi les surligneurs et stabilos virtuels de la pomme : de nouveaux outils pour dompter l’utilisation de l’IA et, surtout, verrouiller la porte du bureau à double tour… ou presque.

Si ChatGPT pour les entreprises fait rêver plus de cinq millions de clients – il faut croire qu’il souffle un vent d’IA dans les open spaces comme un courant d’air frais dans un data center surchauffé –, Apple ne se contente pas de surfer sur cette demande. Non, non : l’idée, c’est de proposer une grande boîte à outils aux administrateurs IT du monde entier, leur permettant de dire oui, non, ou “peut-être, mais pas ce module” à n’importe quel fournisseur d’IA externe, et pas seulement OpenAI. Oui, vous avez bien lu : ChatGPT a des copains, et Apple garde la porte ouverte à tous les invités soigneusement sélectionnés…

Pendant qu’Apple déploie des super-pouvoirs IA pour ses utilisateurs finaux (on parie qu’il y a déjà des rédacteurs plans de site ravis à Cupertino), elle met aussi la main à la pâte côté business : IT oblige, les entreprises n’aiment pas confier leurs secrets au premier nuage venu. Apple laisse donc le choix : certains traitements dans le cloud, d’autres localement, chacun fait sa tambouille selon l’appétit (de confidentialité) du moment.

En résumé : chez Apple, l’intelligence (artificielle) passe, mais la sécurité (des données) reste !

Cerise sur la pomme : même sans abonnement entreprise à ChatGPT, on peut activer ou désactiver l’accès au service cloud selon les usages. Et comme les demandes Apple Intelligence et ChatGPT ne se croisent jamais dans la nature, un simple bouton peut couper la poire en deux entre ces deux intelligences supposées… plus ou moins humaines. CQFD, pas de recâblage d’urgence nécessaire en cas de nouvel acteur IA sur le marché.

Mais attendez, ce logiciel ne s’arrête pas là ! Apple pense aussi aux changements de cap dignes des épisodes de “Succession” : l’API Apple Business Manager ouvre ses bras à une intégration plus poussée avec les outils de gestion IT, de la gestion d’inventaire au help desk, sans oublier un coup de peinture neuf sur la gestion des migrations de terminaux (coucou les fusions et acquisitions…).

Au menu également : un Return to Service qui, tel un magicien, réinitialise les appareils sans effacer toutes les applis (gain de temps et de bande passante pour tous !), et prépare même son entrée fracassante sur… Vision Pro. Ajoutez à cela un mode invité sécurisé sur Mac, un authentification par NFC façon “terminez votre badge, tapez votre iPhone”, et la transformation du bureau façon Apple est complète.

D’ici septembre, ces nouveautés seront aussi courantes qu’une boîte de Trombonnes (ou de chargeurs Lightning) dans une salle de réunion. Comme quoi, on peut donner de l’intelligence à la machine, mais c’est toujours le chef d’orchestre – l’admin IT, ce héros méconnu – qui donne le ton. Alors, prêts à croquer la pomme de la gestion moderne ?

Finalement, chez Apple, même l’intelligence artificielle doit demander la permission avant de répondre à vos questions… On appelle ça, la politesse en entreprise !

Source : Techcrunch

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