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Credits image : Markus Winkler / Unsplash

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Neo d’Ali Partovi : la recette secrète pour dénicher les prodiges de la tech ?

Qui sont vraiment les architectes de la prochaine génération de la Silicon Valley, ceux qui façonnent l’avenir sans même que leur nom fasse la une ? L’histoire d’Ali Partovi, investisseur discret mais désormais incontournable, nous invite à reconsidérer nos attentes sur l’émergence des nouveaux géants de la tech. Peut-on encore sous-estimer le flair de ceux qui, pendant des années, sont restés dans l’ombre des projecteurs ?

Ali Partovi n’est peut-être pas aussi reconnu que les mastodontes auxquels il a cru très tôt – Facebook, Airbnb, Dropbox – mais son influence dans la galaxie tech est indéniable. Avec son frère Hadi, il a initié et accompagné nombre de startups à succès, jouant le rôle d’accélérateur de talents invisibles jusque-là. Mais d’où vient cette soudaine lumière qui éclaire désormais son parcours ? Est-ce simplement l’effet de Neo, son fonds d’investissement lancé il y a huit ans, ou la preuve d’une intuition exceptionnelle pour repérer les jeunes prodiges ?

Neo ne se contente pas d’injecter de l’argent : la société ambitionne de bouleverser le mode de sélection des futurs “superstars”. Premier investisseur institutionnel de Bluesky, concurrent de Twitter valorisé à 700 millions de dollars, ou encore soutien du marché prédictif Kalshi, Neo mise sur des pépites alors que personne n’y croit encore. Mais comment Ali Partovi devine-t-il le potentiel là où tant d’autres hésitent ? Est-ce une question de méthode ou de personnalité ?

Neo ne parie pas sur les tendances, mais sur ceux qui pourraient demain les créer.

À la différence des mastodontes historiques du capital-risque, Neo table sur des profils individuels, souvent repérés alors qu’ils ne sont encore qu’étudiants. Exemple marquant : Michael Truell, que Partovi rencontre à MIT en 2017. Suite à un test de codage express, Truell entre dans le cercle de Neo et créera plus tard Anysphere, éditeur du logiciel Cursor assisté par IA, désormais estimé à près de 10 milliards de dollars. Mais n’est-ce qu’un coup de chance ou la confirmation d’un modèle basé sur la patience et le mentoring personnalisé ?

La méthode Partovi s’appuie sur des critères précis : compétences techniques, esprit entrepreneurial, et audace. « J’essaie de les encourager à sortir de leur zone de confort, à viser plus haut », explique-t-il. Dans l’arène de la tech, est-ce cette audace qui fait la différence ? Il ne suffit plus de savoir coder ; encore faut-il pouvoir attirer les esprits brillants et s’assurer de leur engagement dans la durée. D’où la question obsédante de Partovi : “Si cette personne lançait quelque chose, combien de ses amis les plus brillants la suivraient ?”

Pour accompagner ces futurs leaders, Neo propose deux programmes distincts. D’une part, les “Neo Scholars”, une vingtaine d’étudiants reçoivent chaque année une bourse de 20 000 dollars pour oser prendre un semestre sabbatique, sans contrepartie de participation au capital. D’autre part, un accélérateur traditionnel est venu compléter l’offre en 2022 pour guider vingt jeunes pousses par an. Pourtant, face à l’augmentation massive des candidatures, Neo choisit la sélectivité plutôt que l’expansion. Peut-on conserver l’esprit artisanal une fois confronté à l’engouement de masse ?

Étonnamment, Neo refuse la course à la taille qui séduit traditionnellement les fonds américains. Malgré 320 millions de dollars levés récemment, la société a préféré préserver une certaine exclusivité et Partovi y a investi personnellement plus que dans toutes les précédentes levées réunies. Son pari est-il risqué ou savamment calculé, à l’heure où ses premiers investissements affichent déjà des triples voire quadruples rendements ?

Pour Partovi, créer la prochaine licorne, ce n’est pas seulement une question d’argent : “Construisez un produit que les gens adoreront, l’argent viendra après.” Mais, alors que le marché des sorties se refroidit, cette approche patiente et centrée sur l’humain trouvera-t-elle encore sa place face à l’appétit croissant des nouveaux investisseurs, toujours plus pressés ?

Source : Techcrunch

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