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Credits image : Frugal Flyer / Unsplash

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Bricks and Bucks : Databricks s’empile vers les sommets de l’IA

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il permet d’acheter de sacrés serveurs ! » Databricks, la startup qui ne cesse de faire tourner les têtes (et les data), vient de lever un petit milliard de dollars en douce, atteignant ainsi la modique valorisation de 100 milliards $. Oubliez les piggy banks, on est sur un coffre-fort de pirates, façon IA !

Ce tour de table, aussi convoité qu’un ticket d’entrée pour l’open bar de la Silicon Valley, aurait pu être plus gros. Mais, comme le secret d’une bonne recette, tout est dans l’équilibre : Databricks n’a même pas eu besoin de lever plus, ayant déjà 10 milliards en poche depuis janvier dernier. À croire qu’ils jouent au Monopoly version big data. Et pendant qu’OpenAI soulève des montagnes de cash, Databricks, guidé par Ali Ghodsi (son CEO), préfère garder le cap sur l’innovation et l’avenir du data management.

Derrière cet appétit financier, on retrouve les mêmes chefs étoilés : Thrive et Insight Partners, fidèles co-investisseurs depuis plusieurs menus, qui continuent d’assaisonner la marmite. Depuis ses débuts en 2013, la boîte a cuisiné près de 20 milliards dollars en fonds levés. Et pendant que la rumeur d’une IPO mijote, sachez que les employés ont déjà pu vendre un morceau du gâteau au travers de deux rounds secondaires — on dirait que chez Databricks, on ne laisse personne sur sa faim (ni sur sa part de stock-options).

Une pluie de milliards qui arrose autant les rêves d’IA que les fleurs de la Silicon Valley.

Alors, pourquoi lever tout cet argent ? Pour saupoudrer ses deux nouveaux bébés (nouveaux, mais déjà très convoités) : d’un côté, Lakebase, une base de données pour agents IA dopée aux stéroïdes, lancée en juin dernier pour concurrencer Supabase sur le ring du Postgres survitaminé. De l’autre, Agent Bricks, une plateforme dédiée aux agents IA, parce que le monde n’a pas besoin de superintelligences capables d’écrire des thèses sur la relativité, mais plutôt de robots capables de répondre à la question « C’est combien le ticket resto ? » un lundi matin.

Lakebase, ce n’est pas juste encore une base de données. Son petit truc à elle ? Elle sépare le calcul (cher) du stockage (pas cher), comme ça les IA peuvent créer des bases de données à la chaîne sans vider le compte en banque. Parce qu’entre nous, les IA sont rapides comme l’éclair, mais on n’a pas envie qu’elles explosent le budget en même temps que le record de vitesse.

Agent Bricks, lui, cible un créneau beaucoup trop boudé : les tâches « pénibles mais vitales » du quotidien d’entreprise. Finies les ambitions d’IA surpuissantes — place aux assistants RH, aux facilitateurs de paperasse et à ceux qui rendent la vie (et la paie) plus simples. Ali Ghodsi est persuadé que c’est là que se niche le prochain eldorado, et on dirait bien qu’il sait où il va creuser.

Sans oublier une bonne guerre des talents IA : embaucher les meilleurs ingénieurs, c’est plus dur (et plus cher) que trouver une place sur le marché du logement à Paris. Du coup, avec ce milliard, Databricks peut tenter de piquer quelques champions adverses, histoire de rendre sa galette de rois encore plus croustillante. Bref, la prochaine révolution IA passera peut-être par Databricks… à condition de ne pas perdre la clé de l’API !

Source : Techcrunch

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