a bunch of signs that are on a wall

Credits image : Damon Lam / Unsplash

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Interdiction d’entrer : la porte d’à-côté fait le plein !

« Dans le monde du web, il y a trois certitudes : la mort, les impôts et… les questions sur l’âge pour les contenus sensibles. » Enfin, c’est ce qu’on pourrait dire aujourd’hui au Royaume-Uni, où la délicate mission de vérifier l’âge en ligne vient de prendre un sérieux coup de neuf, voire de vieux, selon de quel côté du pare-feu on se trouve.

Depuis que la Grande-Bretagne a dégainé les règles musclées de l’Online Safety Act, certains internautes ont eu une drôle de surprise en allant “se cultiver” sur des sites pour adultes : il faut maintenant prouver son âge, visage ou permis de conduire à l’appui. Pas très discret… Et les réseaux sociaux comme Reddit ou Bluesky se sont aussi mis à demander la carte d’identité aux petits nouveaux – on s’croirait presque au pub du coin !

Mais que se passe-t-il vraiment, côté fréquentation de ces sites ? Eh bien, The Washington Post s’est amusé à fureter du côté des données de Similarweb sur les 90 sites pour adultes les plus fréquentés en Angleterre. Verdict ? Sur les 14 irréductibles qui n’exigent pas de vérification d’âge… cocorico : leur trafic explose ! Pour l’un d’entre eux, c’est même le jackpot avec une audience doublée en un an. Quand la barrière est trop haute, visiblement, certains préfèrent escalader le grillage d’à-côté.

L’idée était de fermer la porte aux mineurs, mais certains sites laissent encore la fenêtre grande ouverte.

Ce qui est encore plus piquant, c’est que même les sites qui se plient à la loi n’aiment pas trop cette ambiance de contrôle parental. Alors, ils n’hésitent pas à afficher des pétitions pour réclamer l’abrogation de la loi, ou même à expliquer comment la contourner ! Entre obligation légale et rébellion numérique, le web anglais a des allures de roman jeunesse où personne n’écoute les adultes. 

John Scott-Railton, chercheur au Citizen Lab de l’université de Toronto, résume la situation à sa façon : on est en plein dans “la loi des conséquences involontaires”. Traduction : faire respecter la loi pousse certains internautes vers des plateformes moins regardantes et… beaucoup moins soucieuses de la sécurité. Bref, l’effet boomerang puissance mille : plus on verrouille, plus on pique la curiosité ! 

Tout ça nous rappelle que dans la tech, les choses ne sont jamais aussi simples qu’elles en ont l’air – et chaque mur érigé finit par éveiller l’esprit escaladeur des internautes. Et puis, pour finir sur une bonne blague : à vouloir filtrer tous les contenus, les Britanniques auraient-ils oublié que le vrai filtre du web, c’est… la créativité des ados ?!

Source : Techcrunch

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