a very bright green space filled with stars

Credits image : NASA Hubble Space Telescope / Unsplash

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La main invisible du cosmos fait tourner les têtes

« Dans l’espace, personne ne vous entendra crier… Mais apparemment, on peut vous entendre faire tourner votre tête à toute allure ! » À la croisée de l’astrophysique et de la poésie cosmique, l’histoire du jour nous propulse dans un road trip galactique mené par un cadavre d’étoile qui, pour une fois, n’a rien de mortellement ennuyeux.

L’objet de toutes les convoitises ? MSH 15-52, alias la « main de Dieu » (rien que ça), une nébuleuse qui joue les vedettes dans la Voie lactée. Son cœur, c’est un pulsar, c’est-à-dire le genre de truc qui fait passer les générateurs électriques terrestres pour des lampes de poche asthmatiques. Ce pulsar, c’est le vestige d’une immense supernova, un noyau d’étoile mort qui tourne sur lui-même comme un fidget spinner cosmique, expédiant des particules survitaminées tout autour.

Des chercheurs australiens et américains se sont amusés à mélanger les photos X du célèbre télescope Chandra de la NASA avec des relevés radio ultra-précis. Surprise : les étoiles filantes de la nébuleuse apparaissent différemment selon la « station » sur laquelle on se branche. Il y a des trucs en X qu’on ne retrouve pas en radio et vice versa. C’est un peu comme si votre plat préféré changeait de goût à chaque bouchée… Les scientifiques, à qui il manque décidément une recette secrète, n’arrivent donc toujours pas à bien comprendre comment ce pulsar balade son souffle énergétique dans les restes éclatés de son ancienne étoile mère.

La main de Dieu cache encore bien des doigts et chaque nouvelle image ne fait qu’épaissir le mystère cosmique.

Derrière ce show pyrotechnique ambulant, il y a un enjeu de taille : en étudiant MSH 15-52, les experts espèrent comprendre comment notre galaxie fabrique ces particules ultra-énergétiques, les rayons cosmiques, qui tiennent à peu près autant en place qu’un chaton sur du café. Spoiler : certaines de ces particules pourraient bien atterrir sur notre pauvre planète, apportant avec elles un soupçon d’exotisme… ou tout simplement des migraines aux astrophysiciens.

Il faut dire que MSH 15-52 ne fait pas dans la demi-mesure : 1 700 ans à peine au compteur, mais une taille qui en impose — 150 années-lumière de long (oui, il a dû casser la tirelire pour ce brushing cosmique). Qu’on le surnomme la « main de Dieu » ou la baguette magique cosmique, ce pulsar bombarde l’espace à sept tours par seconde, soit approximativement la cadence de lecture de votre vieux Discman — pour ceux à qui ça parle (salut, les vieux !). Quant à son champ magnétique, il ridiculise tout ce que nos laboratoires peuvent rêver de produire : 30 millions de fois plus puissant que le meilleur aimant terrestre.

En radio comme en rayons X, la nébuleuse offre des panoramas colorés façon festival, chaque longueur d’onde révélant ses propres filaments, bulles et « doigts ». Seulement voilà : certaines « babines » (dixit l’équipe) de particules s’évadent à des énergies si folles qu’aucune onde radio ne les trahit. Encore une raison d’élaborer des modèles plus costauds… ou de se creuser un peu plus la cervelle.

En attendant la résolution du mystère, souvenez-vous : parfois, même les mains de Dieu ont du mal à remettre de l’ordre dans l’univers. Et si vous trouvez que tout cela est un peu tiré par les cheveux galactiques, rassurez-vous, c’est cosmique-ment normal. À cette échelle, on ne parle plus « de main à main », mais plutôt de « main à lumière » !

Source : Mashable

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