a close up of a computer motherboard with many components

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Puces et Malice : la Malaisie met les IA dans le paquet

« Pourquoi les robots n’aiment-ils jamais la pluie ? Parce que ça leur donne un court-circuit d’idées ! » Mais rassurez-vous, ce n’est pas demain la veille qu’on verra les Malaisiens vider leur salon pour y stocker des processeurs hors d’âge. En 2025, la Malaisie vient, ni une ni deux, de prendre la tête d’affiche avec son tout premier processeur d’IA domestique : le MARS1000 de la société SkyeChip. Pas mal, non ? D’accord, il n’a pas (encore) les biscotos d’un Nvidia mais pour un premier jet, on peut déjà lui dérouler le tapis rouge.

L’annonce officielle est tombée lors d’un événement spécial – pas de tapis, mais peut-être des chips (de pommes de terre) en apéritif. Couverture internationale, Bloomberg en chef d’orchestre, et voilà la Malaisie qui entre dans le club très select des pays qui fabriquent non seulement les chips, mais aussi le cerveau qui va dessus. Qu’on se le dise, ce MARS1000 ne vise pas à détrôner Nvidia sur Fortnite, mais bien à ancrer le pays dans la compétition mondiale pour l’intelligence artificielle… À l’échelle locale, c’est un peu le Messi des processeurs !

Ce n’est pas tout : la Malaisie, qui était déjà un pilier discret de la fabrication de semi-conducteurs (oui oui, ces petites bêtes dans vos téléphones), veut désormais briller à Hollywood de l’électronique, celui de l’IA. Ils ont lancé en grandes pompes un « Malaysian National AI Office » à la fin de 2024. Au menu, pas moins de sept secteurs à conquérir, de l’adoption rapide de l’IA jusqu’aux réglementations pour que votre assistant vocal ne devienne pas le nouvel antagoniste d’un film de science-fiction. Même l’éthique est invitée à la fête, c’est dire s’ils anticipent les bug parties !

La course mondiale à l’IA pourrait bien réserver quelques rebondissements aux outsiders volontaires.

Mais attention, dans la tech comme ailleurs, tout n’est pas aussi lisse que la coque d’un smartphone neuf. Cet été, une rumeur made in USA faisait trembler les ports de Malaisie : Washington réfléchirait à limiter la vente de puces IA vers le pays, histoire d’éviter que ces précieuses chips ne prennent le chemin de la Chine en douce (le thriller de la saison !). La preuve : même le grand Donald Trump (version 2.0) jette un œil suspicieux sur les cargaisons malaisiennes.

Résultat, la Malaisie, jamais à court d’idée neuve, a contre-attaqué avec… de la paperasse (eh oui, on n’arrête pas le progrès). Désormais, tout import ou transit de puces IA américaines doit être déclaré à l’avance au gouvernement local, histoire de jouer la carte de la transparence tout en gardant les mains sur le volant — et sur les cartons de processeurs.

Alors, même si la route est encore longue avant que Kuala Lumpur ne rivalise avec la Silicon Valley ou Taipei, le signal envoyé est fort. Le vrai coup de génie sera de rester dans la course sans devenir la star d’une série d’espionnage industriel… ou d’aller trop vite et de produire plus de paperasse que de puces !

Une chose est sûre, entre le MARS1000 et toutes ces manœuvres, la Malaisie n’est peut-être pas encore la reine du monde binaire… mais elle ajoute déjà son grain de SEL à la Silicon Race !

Source : Techcrunch

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