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Credits image : Team Nocoloco / Unsplash

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Micro1 ou le label d’avenir : Data, étiquetée et bien servie

« Il vaut mieux avoir plusieurs cordes à son arc, surtout quand ce sont des données bien étiquetées. » Voilà une maxime qui résume parfaitement la situation actuelle dans le petit monde florissant du data-labeling pour l’IA. Car pendant que Scale AI se fait des nouveaux amis (et peut-être quelques ennemis jurés) avec Meta, de jeunes pousses comme Micro1 n’ont pas hésité à sortir du bois pour jouer dans la cour des grands. Et avec une levée de 35 millions de dollars, la startup peut désormais s’offrir des arcs, des flèches, et même un carquois en or massif !

Mais pourquoi tout ce remue-ménage ? La réponse tient en une équation simple : plus d’IA = plus de données (et idéalement, des données classées par de vrais humains). Alors que certains labos, comme Google ou OpenAI, ont décidé de couper le cordon ombilical avec Scale AI—soupçonnée de faire du baby-sitting de datas pour Meta—les acteurs du secteur doivent se trouver de nouveaux partenaires de confiance. C’est là qu’arrive Micro1, qui ne fait pas dans la micro-ambition : la startup assure fournir du travail de qualité à Microsoft et plusieurs géants du Fortune 100, tout en multipliant ses revenus de façon exponentielle. 7 millions en début d’année, 50 millions aujourd’hui. Qui a dit que la croissance devait être douloureuse ?

Micro1 n’a peut-être pas encore la carrure des mastodontes comme Mercor ou Surge—le genre à comptabiliser leurs revenus en centaines de millions, voire en milliards—mais sa progression fait tourner bien des têtes dans la Silicon Valley. Au passage, le board de l’entreprise s’orne de têtes célèbres : Adam Bain (ex-Twitter) et Joshua Browder (DoNotPay) s’invitent à la fête, histoire d’apporter du pedigree à une équipe déjà très “next-gen”. À peine 24 ans et déjà à la tête d’un projet à demi-milliard ? Certains jouent à FIFA à son âge, d’autres recrutent des professeurs d’Harvard pour former l’IA…

La guerre des datas fait rage, mais pour labelliser l’avenir de l’IA, rien ne remplace l’humain – même si c’est un robot qui recrute.

Historiquement, le data-labeling ressemblait à une course low-cost menée sur tous les fuseaux horaires, avec pour mantra : “plus vite, moins cher”. Mais aujourd’hui, les IA de pointe réclament des données triées sur le volet—par des pros, des vrais. Micro1 l’a bien compris et a inventé Zara, son IA-recruteuse maison : une sorte de DRH numérique qui sélectionne profs d’élite, ingénieurs chevronnés et autres experts en tous genres. Le but ? Recruter chaque semaine des bataillons de cerveaux pour “entraîner” les futurs agents intelligents. C’est un peu comme Tinder, mais on swipe à gauche ou à droite sur un prix Nobel.

La prochaine grande tendance ? Après l’époque du “label tout ce qui bouge”, les labos veulent créer des “environnements” sur mesure, de véritables salles de sport virtuelles pour entraîner leurs intelligences artificielles à réaliser des tâches de plus en plus complexes. Micro1 fonce sur ce nouveau filon à la vitesse de la lumière—du moins, à la vitesse de la fibre californienne.

Heureusement pour Micro1 et ses concurrents, le gateau du data-labeling est bien trop gros pour un seul convive. Les grands labos d’IA picorent désormais chez plusieurs prestataires à la fois, histoire de ne pas mettre toutes leurs datas dans le même basket. Il reste donc de belles parts à grignoter pour qui saura jouer la carte de la qualité humaine… et du recrutement algorithmique.

Comme quoi, dans la tech, mieux vaut avoir la main data que la data dans la main !

Source : Techcrunch

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