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Credits image : Liu Lulu / Unsplash

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California Dream IAct : La loi qui cherche à coder l’IA sans bug

« Il n’y a que deux choses infinies : l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’en suis pas sûr. » – Albert Einstein. Heureusement pour la bêtise humaine, la Californie a décidé d’ajouter un peu d’IA à l’équation! L’État doré revient avec une nouvelle tentative pour brider les titans de l’intelligence artificielle. Place au projet de loi SB 53, qui fait trembler les grands du domaine, du moins ceux qui pèsent plus de 500 millions de dollars au compteur !

Après un gros stop l’an dernier de la part du gouverneur Newsom, la copie revue et corrigée du sénateur Scott Wiener revient sur la table, plus svelte et surtout, concentrée sur les mastodontes du secteur. Terminé, les sueurs froides pour les startups en pyjama dans leur garage : cette loi vise directement les « Goliaths » comme OpenAI, Google DeepMind et consorts. Ceux qui espéraient que ce serait un simple copier-coller de l’an passé vont être surpris… et ce n’est pas que le nom qui a changé.

Pourquoi tant de bruit autour d’une loi californienne ? Tout simplement parce que la crème de l’IA a élu domicile entre San Francisco et la Silicon Valley. Réguler ici, c’est un peu comme éditer le règlement du Monopoly alors que tout le monde vient d’acheter une rue. Pour les collègues Max Zeff et Kirsten Korosec, interviewés dans le podcast TechCrunch, le cœur du sujet brûle justement parce que la Californie abrite presque tous les cerveaux (et les serveurs) de l’IA mondiale.

La Californie veut booster la sécurité IA, mais sans freiner ses licornes ni étouffer ses licornettes.

Mais la législation made in California, c’est aussi un exercice d’équilibriste entre la nécessité de protéger le public des futures dérives des IA surpuissantes, et la peur de casser la poule aux œufs d’or – alias, l’industrie des startups. Bonne nouvelle pour le business local : SB 53 laisse les petits bricolos tranquilles, tout en imposant aux géants des obligations inédites. Rapports de sécurité publics, obligation de signaler les incidents, et même, crucial dans un secteur où la transparence n’a parfois de valeur que sur PowerPoint, une protection pour les employés lanceurs d’alerte contre la poudre de NDA magique…

La loi pourrait donc forcer les géants à enfin rendre des comptes : un peu de lumière sur des algorithmes jusque-là plus opaques que l’épaisseur du brouillard de San Francisco. Mais le grand remix législatif n’est pas encore sur Spotify ! À Washington, changement d’ambiance : la nouvelle administration préfère voir les IA courir libres dans la prairie, allant jusqu’à envisager d’interdire carrément aux États d’avoir leur mot à dire. La prochaine bataille ? Elle pourrait bien opposer la Maison Blanche à Sacramento.

Alors, SB 53 deviendra-t-elle la nouvelle bible de l’IA californienne, ou joindra-t-elle le cimetière des bonnes intentions modifiées sous le poids des lobbys ? Quoi qu’il arrive, tout le monde surveille l’encre du gouverneur Newsom – qui, l’an dernier, a prouvé qu’il savait manier le veto comme un vrai sabreur.

En résumé, la Californie tente l’équation impossible : garder son rôle de playground mondial de l’IA, tout en veillant à ce que personne ne triche ni ne plombe le jeu. Verdict bientôt… Si ça passe, ce sera la première fois que les robots devront respecter les feux rouges de San Francisco — et avouons-le, pour l’IA, ça sera une vraie affaire de code !

Source : Techcrunch

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