« Les robots ne dorment jamais, mais il semblerait qu’ils ne respectent pas toujours le droit d’auteur non plus ! » Bon, si vous pensiez que c’était tranquille d’être un journaliste en 2024, détrompez-vous : maintenant, ce sont les géants du web qui piochent dans les articles comme dans une boîte de bonbons… et les bonbons, ça finit par manquer !
Entrée fracassante de Penske Media Corporation (PMC) sur la scène judiciaire américaine. Rolling Stone, Billboard, Variety, Hollywood Reporter, Deadline, Vibe, Artforum… Vous connaissez ? Eh bien, ces jolis titres appartiennent à PMC, qui vient de traîner Google au tribunal pour avoir transformé leurs articles en petits raccourcis AI dans la recherche Google, sans demander la permission – ni la recette secrète !
Ce n’est pas la première fois qu’un éditeur se plaint de voir ses écrits triturés par l’intelligence artificielle : OpenAI, Anthropic et quelques autres ont déjà frôlé la hotte du Père procès pour des histoires de droits d’auteur. Mais cette fois, c’est le bon gros Google qui goûte à la sauce pénale, alors que ses fameux AI Overviews – des résumés générés par les IA en haut du moteur de recherche – sont accusés de siphonner la moelle économique des journalistes, tout en utilisant leur contenu pour s’entraîner… Un super combo gagnant, mais pas pour tout le monde !
Quand Google résume, certains médias trouvent cela bien trop réducteur… surtout pour leurs revenus !
Derrière les belles promesses d’une navigation simplifiée, PMC se demande si l’innovation ne ressemble pas un peu à une opération d’aspirateur à clics. Puisque, selon eux, Google met désormais la main sur le contenu premium grâce à ses IA, mais en contrepartie… les utilisateurs viennent de moins en moins sur les sites originaux. Résultat ? Moins de pubs, moins d’abonnements, et des journalistes qui risquent de finir rédacteurs de mode d’emploi pour grille-pain connectés (on grossit un peu le trait, mais vous voyez l’idée).
Google, de son côté, joue la carte du cool : « on facilite la vie des internautes et on envoie plus de trafic à plus de monde ! » explique son porte-parole. Mais si l’on en croit Penske, derrière ces sauts dans l’innovation se cache un deal un peu toxique. « Soit vous acceptez qu’on recycle vos articles, soit vous disparaissez de la recherche… » Résultat : PMC coincée entre le marteau du trafic Google et l’enclume des algorithmes affamés !
Pas étonnant que la colère monte : visiblement, depuis le lancements des AI Overviews, le trafic et les revenus publicitaires fondent comme un flocon au soleil de juillet. Et ce, alors que Google refuse de publier des chiffres précis pour prouver le contraire. De là à penser que la vérité est ailleurs – ou au moins cachée dans un tableur bien verrouillé – il n’y a qu’un clic.
Ironie du sort, cette affaire débarque après que Google a miraculeusement échappé à un démantèlement pur et simple pour cause de position dominante. Peut-être que l’intelligence artificielle, censée redistribuer les cartes, n’a finalement fait que rendre la partie encore plus complexe. Pour l’instant, la seule certitude, c’est que le bras de fer entre journalistes et algorithmes risque de durer plus longtemps qu’une newsletter non lue dans sa boîte mail.
En conclusion, si Google voulait faire court et concis, c’est réussi… mais pour les éditeurs, la pilule est un peu dure à digérer. Peut-être faudra-t-il bientôt inventer l’AI-déal pour rendre tout le monde content ? Parce qu’à trop résumer, on finit parfois par perdre l’essentiel… ou par voir ses lecteurs aller voir ailleurs si le clic est plus vert !
Source : Techcrunch




