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Neon : Navigateur hype ou IA branle-bas de combat ?

« Pourquoi ouvrir un simple onglet quand on peut ouvrir… de nouvelles perspectives avec l’IA ? » Chez Opera, ils ont pris ce mantra au pied de la lettre en lançant officiellement Neon, un navigateur qui promet de remplacer votre bonne vieille barre de recherche par un assistant personnel, codeur de sites web et organisateur de tâches, le tout en un !

Fini le navigateur bien sage qui attend sagement vos ordres. Avec Neon, c’est le browser qui prend les devants, prêt à résumer vos newsletters Substack, retrouver une vidéo YouTube visionnée la semaine passée (pas la peine de fouiller vos historiques douteux) et même balancer tout ça sur Slack, sans transpirer. Mais attention, tout ce petit confort se mérite : les premiers testeurs, triés sur le volet, devront sortir 19,99 $ par mois de leur poche. Le bonheur digital, ça se paie…

Derrière ce projet, les équipes d’Opera veulent séduire ceux qui vivent, mangent et dorment IA. D’ailleurs, Krystian Kolondra, EVP Browsers chez Opera, fait le pitch : « Nous avons créé Opera Neon pour ceux qui utilisent quotidiennement l’IA ». Oui, mais on sent aussi qu’ils cherchent à se muscler face à la concurrence : Perplexity, Browser Company, et même Google ou Microsoft jouent désormais à l’agent secret dans vos onglets.

Derrière les promesses éclatantes, il faudra voir si Neon tient vraiment la route dans la vraie vie, à part dans ses démos léchées.

Concrètement, Neon n’est pas juste un chatbot de plus à qui demander « c’est quoi la recette des cookies ? ». Son vrai tour de magie, c’est le « Neon Do » et surtout les fameuses « Cards ». Ces cartes, qui ressemblent à un croisement entre l’automatisation façon IFTTT et un Rubik’s Cube d’IA, permettent de construire des séquences d’actions personnalisables, seules ou combinées grâce à la communauté. Par exemple, vous pouvez créer votre super-bouton magique pour comparer en un clic les derniers aspirateurs robots du marché. (Neon peut-il aspirer mes soucis ? Non. Déso.)

Le navigateur pousse aussi l’organisation un cran plus loin grâce à l’outil « Tasks », des espaces de travail thématiques où chaque projet regroupe ses discussions IA, ses onglets, ses contextes et évidemment… ses galères uniques. À la fois « Groupe d’onglets turbo boosté » et cousin bienveillant du Spaces d’Arc Browser, de quoi donner envie de vraiment finir ce rapport que vous repoussez depuis trois semaines (on ne juge pas !).

Mais attention aux promesses mirobolantes : les vidéos de présentation montrent Neon commander vos courses tout seul, mais on sait tous que dans le monde de la tech, la frontière est mince entre « démo qui tue » et « réalité qui bug ». Les déceptions sont aussi fréquentes que les pop-ups sur les sites douteux. Reste à voir si Neon saura briller hors caméra.

Une chose est sûre : Opera assume sa cible de « power users » prêts à investir dans leur productivité numérique. Tandis que ses concurrents se battent pour rendre l’IA accessible à tous, Neon s’adresse à ceux qui veulent piloter leur navigateur comme un chef d’orchestre digital. Mais entre nous, il fallait bien que quelqu’un ose jouer la carte du « browser haut de gamme ». Qui verra… surfera !

En résumé, Neon, c’est un peu comme un assistant personnel vitaminé coincé dans votre navigateur : prometteur, malin, mais avec une addition salée. Reste à voir si, en vrai, l’IA saura vraiment surfer sur la vague des attentes… ou couler avec fracas. Une chose est sûre : chez Opera, on tisse déjà la toile… de l’araignée artificielle !

Source : Techcrunch

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