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Visa de trop : effet Trump, tarifé !

« Quand la porte du rêve américain s’ouvre, c’est souvent après avoir fait la queue… et soldé la facture ! » Voilà qui pourrait résumer l’ambiance du moment pour les développeurs et chercheurs étrangers tentés de rejoindre la Silicon Valley. Que s’est-il passé pour mettre tout le monde dans tous leurs états ? Donald Trump a sorti sa calculatrice et annoncé une modeste augmentation de la “petite” taxe d’entrée pour le précieux visa H-1B : à peine 100 000 dollars. Oui, oui, cinq chiffres et pas pour acheter un Tesla flambant neuf, mais juste le droit de venir bosser sur des lignes de code à San Francisco.

Le monde des startups et les géants de la tech se sont évidemment étranglés. Pourquoi tant de haine — ou de dollars, plutôt ? Est-ce un nouveau mur anti-cerveaux ? Pour comprendre, nos cousins de « Equity » ont invité Jeremy Neufeld, monsieur immigration à l’Institute for Progress, à disséquer l’affaire. D’après lui, l’idée de rendre le visa plus sélectif se tient… sur le papier.

En réalité, à l’heure du décryptage, l’application serait plus pleine de trous qu’un morceau d’emmental suisse. “Il y a des failles et on récompense les mauvaises priorités”, résume Neufeld. Résultat ? Les cerveaux convoités risquent de chercher un autre port d’attache, ailleurs où la facture d’entrée ne fait pas frémir la carte bancaire. La réforme, censée protéger l’emploi américain, pourrait au contraire transformer les États-Unis en losers de la “guerre des talents”.

Quand la carotte du visa devient presque aussi chère que le bâton, il reste peu de lapins volontaires…

Mais n’allez pas croire que tout le monde jette des tomates à la réforme ! Certains y voient un filtre bienvenu pour que les précieux 85 000 visas par an tombent dans la bonne escarcelle : celle des plus qualifiés, et pas celle des “arrivistes au rabais” comme on entend parfois. En bref, le péage salé permettrait de calmer les ardeurs de certains “touristes du code”. Le débat est donc aussi chaud qu’un MacBook en train de compiler un projet Node.js jamais optimisé.

Côté accusations d’abus ? Il y en aurait effectivement eu, mais Neufeld souligne surtout que la nouvelle politique, bardée de failles, risque d’avantager d’énormes cabinets d’outsourcing… et de défavoriser startups et p’tites structures. Qui a dit “retour à l’envoyeur” ? Pendant ce temps, augmentations de salaires minimums et autres détails administratifs pleuvent, laissant tout le monde dans un épais brouillard de paperasse et de doutes existentiels sur l’avenir du recrutement international.

En coulisses, la tempête gronde. “Beaucoup vont simplement être découragés de venir aux États-Unis”, constate Neufeld, qui imagine déjà le prochain Mark Zuckerberg préférer le Canada, l’Europe… ou même resté bien au chaud chez lui devant son écran. Les bouleversements de la loterie des visas s’annoncent mouvementés… et tout peut encore changer pendant la période de consultation publique ouverte en ce moment. La saga H-1B n’a pas fini de faire parler les claviers et les porte-monnaies.

En résumé ? À vouloir trier les cerveaux à l’entrée, on risque surtout de filer la migraine à tout l’écosystème tech… et de finir sans invité à la grande fête de l’innovation. Mieux vaut coder son avenir sans bug législatif — sinon, ce n’est pas la peine de viser la licorne !

Source : Techcrunch

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