white and black bus on green grass field near brown concrete building during daytime

Credits image : Bill Nino / Unsplash

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Quand les plats roulent… et ne tombent plus à plat !

« Un robot qui vous livre un burrito, c’est la tortilla du futur qui débarque sur votre palier ! » Bon, les robots ne savent pas rouler les R, mais ils roulent très bien les trottoirs. C’est en tout cas le pari de DoorDash, qui s’associe avec Serve Robotics pour livrer vos plats préférés à Los Angeles… et bientôt partout aux États-Unis. Si vous entendez un doux vrombissement sur le bitume, c’est peut-être votre dîner qui débarque façon Transformers.

En parallèle à cette grande romance robotisée, DoorDash n’a pas pu s’empêcher de pondre son propre bijou autonome : Dot. Là où Serve joue à saute-mouton sur les trottoirs, Dot fonce aussi bien sur la route, dans les pistes cyclables et sur les trottoirs, à une vitesse qui ferait pâlir le facteur (20 miles/h, soit l’équivalent de votre voisin qui court acheter du pain un dimanche matin). Dot a commencé sa carrière à Phoenix, mais gageons qu’il briguera rapidement d’autres villes affamées !

Rien n’arrête DoorDash dans sa course effrénée à la conquête des options de livraison : drones (merci Wing !), autres robots à roulettes (bonjour Coco !), le tout orchestré par la division DoorDash Labs, en mode laboratoire fou. Le but ? Devenir le maestro suprême des “livraisons multimodales”, comprendre : envoyer à votre porte ce que vous voulez, peu importe la monture.

C’est en multipliant les robots qu’on espère transformer la livraison en une partie de Tetris géant, où chaque commande trouve toujours sa place.

La recette pourrait sembler magique, mais DoorDash n’est pas seul à vouloir réinventer la livraison. Uber et Lyft ont déjà tenté de fabriquer et d’exploiter leurs propres robots taxis et livreurs, avant de réaliser que construire sa flotte coûte… un bras électronique. Résultat : retour à la case partenaire technologique pour éviter de finir dans le mur des investissements sans fond, où même votre pizza ne ressort jamais.

Pourtant, DoorDash y croit dur comme fer. Forte de ses premières grosses années bénéficiaires (2024-2025 a été “l’année du profit” selon leurs rapports), la firme compte bien produire Dot en série. D’après Ashu Rege, patron de la division robotique, le but est clair : plus il y aura de clients affamés, plus il faudra de robots pour éviter la faim dans la ville — ou en tout cas la fringale sur le campus.

Dot et ses copains comblent surtout un vide : dans les zones suburbaines (oui, là où les trottoirs sont vides à part votre jogging du dimanche), ils promettent de couvrir la fameuse “dernière ligne droite” entre la route, le trottoir et votre porte. Un humain sait très bien le faire ? Certes, mais DoorDash réserve désormais ses coursiers humains aux missions les plus complexes ou aux commandes XXL, histoire de ne pas avoir de robot qui se perdrait avec vos 3 packs de lait et votre salade César.

Alors oui, la technologie avance, bourdonne et roule, mais une only-in-L.A. question demeure : un jour, qui remerciera-t-on pour avoir sauvé notre apéro en urgence, le cœur sur la main… ou la roue sur le trottoir ? En attendant, rassurez-vous, quelle que soit la monture, tant que le burrito arrive chaud, tout roule sur le bitume de la foodtech !

Source : Techcrunch

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