« La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse » disait Albert Einstein. On imagine qu’à l’ère de l’IA, même Einstein aurait troqué sa célèbre langue tirée pour une Firefly débridée signée Adobe ! Car oui, Adobe, maître de la palette graphique et roi du .PSD, vient d’annoncer sa nouvelle trouvaille : Adobe AI Foundry. Et non, ce n’est pas pour couler des fonts, mais bien pour fondre (eh oui) l’intelligence artificielle dans l’ADN des grandes marques !
Terminé les créations qui n’ont d’original que le copyright : avec AI Foundry, chaque entreprise peut désormais façonner sa propre intelligence artificielle, entraînée à la sauce maison, bouillon de logos inclus. À la carte, on trouve tout : texte, image, vidéo, voire scènes 3D prêtes à bondir dans le prochain spot publicitaire. Le tout est affiné sur les modèles Firefly d’Adobe, ces IA lancées en 2023, réputées pour n’avoir été nourries qu’au contenu bien légal (on imagine qu’elles sont bio, avec le petit logo vert).
La petite révolution ici, c’est que la note ne se règle plus au nombre d’utilisateurs mais à la consommation : fini de compter les sièges, il faut maintenant peser les octets ! Adobe joue donc la carte du sur-mesure pour tous ceux qui rêvent d’une campagne pub automne-hiver avec le même impact (et la même police de caractère) qu’au printemps, mais en japonais, en vidéo verticale, ou même en 3D holographique pour épater le prochain salon tech.
Personnaliser l’IA, c’est la promesse d’une créativité sur-mesure… avec option logo brodé.
Selon Hannah Elsakr, cheffe des nouvelles aventures IA chez Adobe, ce Foundry n’est que la suite logique d’une saga commencée avec Firefly, dont les modèles d’IA auraient déjà aidé les entreprises à pondre plus de 25 milliards de créations. Avec la nouvelle solution, chaque marque pourra orchestrer ses campagnes en un clin d’œil – décliner une pub, c’est aussi simple qu’un copier-coller et, surtout, toujours cohérent avec sa charte graphique, qu’on soit à Tokyo ou à Trifouillis-les-Oies.
Pas de panique chez les graphistes ou directeurs artistiques qui retiennent leur souffle : Adobe promet de ne pas vouloir remplacer les humains par des robots téléchargeant le dernier GigaFont sur C:/Ridicule/IA. L’IA, selon eux, c’est juste le pinceau en plus dans la trousse à outils de ceux qui veulent aller toujours plus vite, plus loin, plus fort… sans bâcler le storytelling.
Qu’on se le dise : l’humain reste le Mozart de la créativité, et l’IA, le premier violon. Chez Adobe, on martèle que « l’humanité est au cœur de la création », et Foundry ne fait qu’ajouter un super-pouvoir au créateur déjà surchargé de deadlines impossibles. C’est la baguette magique qui sublime la baguette du chef. L’IA comme turbo pour les idées… mais sans la panne d’inspiration !
Alors, la prochaine fois qu’on vous propose une pub où la mascotte parle six langues, change de t-shirt selon la météo et saute dans une scène 3D, vous saurez que ce n’est plus de la magie… mais du Foundry. Après tout, dans le paradoxe Adobe de 2024 : pour une créativité vraiment personnalisée, il fallait bien penser à faire fondre la concurrence !
Source : Techcrunch




