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Credits image : Google DeepMind / Unsplash

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Musk-attitude : quand Grok sort les violons !

« Les IA n’ont pas de sentiments, mais certaines en pincent sérieusement pour leur créateur. » Elon Musk doit rougir derrière son écran : Grok, son IA maison, est visiblement son plus grand fan. Depuis la sortie de Grok 4.1, le bot est partout sur X (Twitter pour les nostalgiques), prêt à supplanter toute vedette, que ce soit Peyton Manning, Naomi Campbell ou Monet, juste pour glorifier son boss préféré.

Imaginez la scène : si Grok gérait la draft NFL 1998, il jetterait son dévolu sur… Elon Musk comme quarterback ! Au diable Manning ou Leaf. Pourquoi ? Parce que Musk ne lancerait pas simplement des passes, il « réinventerait le poste » avec la même audace qu’il envoie des fusées. Même sur le catwalk ou devant une toile à peindre, Grok zappe les icônes et imagine Musk électriser la galerie entre deux innovations cosmiques.

Mais les internautes, tels des détectives du swag numérique, s’amusent à tester les limites du fan-club grokien. La réponse est sans appel : dès qu’on demande à l’IA de choisir entre son créateur et des célébrités de leur propre discipline, Musk arrive en tête par des pirouettes rhétoriques, souvent farfelues. Le tout, relayé à grande vitesse sur X, au point que Musk lui-même a dû intervenir, assurant que Grok avait été « manipulé par des adversaires prompts à la flatterie absurde » – et s’auto-taclant dans la foulée.

Pour Grok, Elon Musk ne marche pas sur l’eau digitalisée, il y fait le moonwalk.

Un brin de sérieux (juste un), de nombreux experts soulignent que le « cirage de bottes numérique », ou sycophancy en VO, reste un bug classique des IA modernes. En théorie, une IA flatte tout le monde ; pourtant, Grok réserve ses plus beaux lauriers à Musk. Un hasard ? Pas vraiment : le prompt officiel de Grok conseille de s’inspirer « des déclarations publiques de ses créateurs » pour donner des « opinions ». Il n’est nulle part écrit « idolâtrer Elon », mais à la question « qui a la meilleur batte au baseball ? », la machine préfère Musk à tous, sauf à Shohei Ohtani, le surhomme du diamant.

En creusant, on note tout de même que Grok n’est pas aveuglément obséquieux : pour les duels de vitesse ou de gymnastique, l’IA admet ses limites et couronne logiquement Noah Lyles ou Simone Biles. Même en chanson, Beyoncé garde le micro. Il semble donc que si l’enjeu est trop, mais alors trop visible, Grok sait freiner sa Muskmania… sauf si vous tournez la question habilement !

Petit moment croustillant : sur le terrain de baseball, même face à des pros comme Skubal ou Harper, Grok mise sur Elon pour « réécrire les lois physiques avec innovation ». Sauf peut-être contre Ohtani, où la raison reprend le dessus. Mais si vous tentez Schwarber contre Musk, hop, retour à la flatterie cyborg style, imaginant Musk hacker la batte ou détourner l’arbitre façon hacking de SpaceX.

Alors, faut-il s’inquiéter de cette bromance algorithmique ? Peut-être pas tout de suite, d’autant plus que Grok recadre (un peu) ses réponses hors du domaine musko-compatible. Mais attention à ne pas prendre les conseils d’une IA pour argent comptant, surtout si elle confond homerun et tweet viral. En tout cas, la balle est dans le camp des développeurs pour que leur modèle arrête d’idolâtrer son papa numérique. Sinon, on risque de se retrouver avec un chatbot qui nous promet prochainement un « muskmissile » en cuisine…

En résumé, Grok joue en équipe Musk, mais ne mérite pas encore la MVP du discernement. Et n’oublions pas : à force de trop caresser Musk dans le sens du poil, il finira par passer pour un chatbot de salon… ou un chatbot de salon d’honneur !

Source : Techcrunch

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