« Quand il s’agit d’investir dans le cloud, Amazon ne laisse clairement pas les nuages s’amonceler ! » Si vous pensiez que Jeff Bezos allait arrêter d’inonder le monde de mégaprojets informatiques, détrompez-vous : AWS sort une carte maîtresse pour la Maison Blanche et ses amis à badges dorés.
Lundi dernier, le géant du nuage a annoncé un peu comme on annonce la météo du siècle : « Bon, on va juste dépenser 50 milliards de dollars pour booster l’IA du gouvernement américain, c’est tout. » L’objectif ? Mettre à disposition de l’État fédéral la crème de la crème de l’infrastructure high-tech dédiée à l’intelligence artificielle. Après tout, les missions critiques, c’est mieux avec des serveurs bodybuildés, non ?
En chiffres, ce projet démentiel prévoit d’ajouter 1,3 gigawatt de puissance de calcul. Oui oui, gigawatt : le chiffre que vous sortez quand vous voulez vraiment impressionner vos amis geeks. Mais ce n’est pas tout ! Les agences fédérales auront accès à tout l’écosystème AWS : de SageMaker pour bricoler leurs modèles maison, à Bedrock pour jouer avec les IA génératives, sans oublier le chatbot Claude d’Anthropic, et sûrement un assistant virtuel qui répond « Demandez à mon agent » pour l’ambiance.
AWS embellit le quotidien numérique de l’État… et ne lésine pas sur la puissance !
L’arrivée des premiers data centers « made in Uncle Sam » est attendue pour 2026. Côté communication, Matt Garman (le boss d’AWS) y va de son argumentaire ultra-patriote : « Notre investissement va transformer la façon dont l’État utilise le supercalcul – on lève tous les freins technologiques, l’Amérique va mener la danse (de l’IA). » On entend presque Rocky balancer des uppercuts aux firewalls récalcitrants.
Mais attention, ce n’est pas le premier rodéo d’AWS avec le gouvernement. Depuis 2011, ils construisent des clouds sur mesure pour la sécurité nationale. Après le lancement en 2014 d’un cloud ultra-sécurisé “Top Secret-East”, suivi en 2017 d’une offre accessible à tous les niveaux de confidentialité, on se dit que le cloud gouvernemental, c’est un peu leur jardin préféré.
Dans cette folle ruée vers l’IA fédérale, Amazon doit partager la piste de danse : OpenAI a lancé début 2025 une version spéciale ChatGPT pour les administrations (bon marché, 1$ l’année, ça sent la promo d’appel). Anthropic ne reste pas derrière et propose Claude aux fonctionnaires au prix d’un express au Starbucks. Même Google a voulu faire mieux : 47 centimes pour sa solution Gemini l’an prochain… À ce tarif, même les robots de la DSI peuvent se payer un abonnement.
Alors, si à votre prochaine visite à la mairie, vous voyez un agent s’appeler Alexa et répondre plus vite que son ombre, vous saurez désormais pourquoi ! Chez Amazon, il n’y a vraiment que la pluie qui ne passe pas par leurs clouds…
Envie d’en voir encore plus sur comment Amazon fait danser les serveurs à Vegas ? Il suffit de regarder la vidéo ci-dessus… sans oublier le popcorn numérique !
Source : Techcrunch
