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Credits image : Alexander Sinn / Unsplash

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OpenAI Codex : la fin annoncée du développement logiciel traditionnel ?

La révolution de la programmation assistée par l’intelligence artificielle est-elle en train de changer en profondeur la manière dont les logiciels seront écrits demain ? C’est la question que l’on se pose à l’annonce du lancement en avant-première de Codex, le nouvel agent de codage autonome d’OpenAI, réputé être le plus compétent jamais développé par la société. Mais derrière la promesse et le buzz, que se cache-t-il vraiment ?

Codex n’est pas qu’un simple outil d’aide à la saisie : il fonctionne grâce au modèle codex-1, une version sur-mesure de la puissante IA de raisonnement o3, cette fois totalement dédiée à l’ingénierie logicielle. Mais en quoi se distingue-t-il réellement de ses concurrents, alors que la concurrence — qu’il s’agisse de Google Gemini Code Assist, d’Anthropic Claude Code ou de Microsoft — se positionne déjà sur le marché ? Est-ce la capacité à générer un code “plus propre”, suivre précisément les instructions, et itérer jusqu’à obtenir des résultats corrects qui fait la différence ?

Dans la pratique, Codex s’exécute dans un ordinateur virtuel isolé, où il peut être relié à vos dépôts GitHub pour accéder de manière sécurisée à votre code. OpenAI vante sa faculté à gérer de multiples tâches simultanées (correction de bugs, documentation, tests automatisés…) en quelques minutes, tout en laissant l’utilisateur libre d’utiliser son ordinateur ou son navigateur en parallèle. Mais si l’outil paraît séduisant, n’est-il pas aussi porteur de nouveaux risques : quid de la sécurité, de la confidentialité et des éventuels débordements si l’IA pouvait sortir de son “bac à sable” virtuel ?

Alors que Codex promet de transformer les développeurs en véritables chefs d’orchestre de l’IA, chaque progrès technologique porte en lui sa part d’incertitude.

Le déploiement initial, réservé aux abonnés ChatGPT Pro, Enterprise et Team, sera “généreux” avant que des quotas ne soient imposés, avec la possibilité d’acheter des crédits additionnels. Ce modèle économique, calqué sur celui des startups à succès telles que Cursor — qui affiche des revenus records et des levées de fonds vertigineuses — marque la volonté d’OpenAI de prendre sa part du gâteau. OpenAI souhaite-t-elle ainsi enfermer les développeurs dans son écosystème ? L’arrivée prochaine sur les offres Plus et Edu pose aussi la question de l’accessibilité.

L’appétit pour ces agents IA ne cesse de croître : selon Google et Microsoft, près d’un tiers de leur nouveau code provient déjà de l’IA. Pourtant, une étude récente de Microsoft souligne les faiblesses de ces nouveaux assistants, notamment dans la correction fiable de bugs. Faut-il y voir un effet d’annonce ou un véritable changement de paradigme dans l’écriture du code logiciel ?

OpenAI, de son côté, souhaite transformer Codex en “coéquipier virtuel”, capable de prendre en charge de façon autonome des tâches qui demanderaient des heures, voire des jours, à des humains. Déjà utilisé en interne pour automatiser des opérations répétitives ou générer de la documentation, Codex refuse — du moins selon OpenAI — de produire des logiciels malveillants et fonctionne dans un environnement étanche, loin d’Internet. Mais cette barrière ne rime-t-elle pas aussi avec des limitations pour ses usages légitimes ?

Lancé en parallèle d’autres outils d’OpenAI comme la plateforme vidéo Sora ou l’agent Deep Research, ce Codex nouvelle génération fait partie d’une stratégie plus large : enrichir ChatGPT pour convaincre de nouveaux abonnés et fidéliser les anciens. Mais alors que l’on assiste à une course effrénée à la valorisation et aux acquisitions stratégiques — avec le rachat de Windsurf pour 3 milliards de dollars —, la question demeure : la génération automatique de code par IA sera-t-elle la norme du futur, ou ne s’agit-il que d’une promesse qui pourrait s’avérer dangereuse si elle est mal contrôlée ?

Source : Techcrunch

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