« Mieux vaut avoir Google dans sa poche qu’une intelligence artificielle qui prend la porte ! » Aujourd’hui, chers lecteurs, bienvenue dans le monde merveilleux du high-tech où même les géants finissent par demander du sucre à la voisine. Vous pensiez qu’Apple n’empruntait jamais le chargeur ni la recette de cookies d’autrui ? Eh bien, détrompez-vous ! Selon Bloomberg, la Pomme croque dans le gâteau de la collaboration et s’apprête à signer un joli chèque d’1 milliard de dollars par an à Google pour mettre du pep’s dans Siri grâce à Gemini, le super modèle d’IA.
Apple, ce grand enfant toujours soucieux de tout faire soi-même, s’offre donc une petite triche (ne le dites pas à Tim Cook !) : en attendant que sa propre IA soit à la hauteur, la firme va louer le cerveau XXL de Google pour propulser une toute nouvelle génération d’assistant vocal. On parle d’1,2 trillion de paramètres, rien que ça : l’équivalent de demander à une bibliothèque entière de répondre à vos questions plutôt qu’à un simple dictionnaire. Un coup de génie temporaire, façon « on fait équipe avant de redevenir rivaux ».
Pour les amateurs de chiffres qui donnent le tournis : Siri version 2024 tourne avec 150 petits milliards de paramètres dans le moteur, alors que le modèle Gemini en propose huit fois plus. Ça sent la grosse turbo mise à jour pour le pauvre Siri, qui, rappelons-le, avait fini par croire que « la météo » était une demande existentielle tellement il était perdu.
Même les géants tech savent parfois qu’un bon coup de main vaut mieux qu’un cerveau en panne.
Les coulisses de ce choix sont dignes d’un épisode de Love Story version IA : Apple a flirté avec OpenAI, pris un café avec Anthropic, mais c’est finalement Google qui a décroché le rendez-vous galant. Faut dire, Gemini avec ses muscles numériques, ça a su convaincre plus vite que ChatGPT ou autres concurrents.
L’intérêt ici ? Un Siri des temps modernes, boosté à bloc, qui débarquerait dès le printemps prochain, si tout va bien et rien ne change d’ici là (parce que dans la Silicon Valley, une semaine c’est une année). N’oublions pas que la pomme aime tout faire à son goût — l’accord avec Google aura donc une date de péremption, le temps qu’Apple muscle son IA maison et ressemble enfin à l’élève modèle.
Mais alors, Apple perd-il la main ? Ou bien s’agit-il d’une savante pirouette, histoire de rester dans la course avant l’étape suivante ? Difficile de trancher : certains y voient le début d’un rapprochement inédit, d’autres la preuve que même les mastodontes tech ne peuvent faire cavalier seul à l’heure de l’IA déchaînée.
Une chose est sûre, dans la Silicon Valley comme dans la vie, il vaut mieux parfois emprunter le cerveau du voisin plutôt que de rester bête devant la question. En attendant, Siri va goûter à Gemini et nous, on a hâte de voir qui demandera à qui la météo demain !
Source : Techcrunch




